Death is the penalty we all pay for the privilege of life

Quel est la différence entre le bien et le mal ? Y a-t-il réellement une balance, une frontière à ne pas franchir ? Amaryllis s’en fiche complètement. Pour lui, personne n’est tout blanc, ni tout noir. Il voit la vie à sa manière et ne prend pas en compte l’avis des autres.

Cette vie est faite pour s’amuser, profiter de chaque jour comme s’il était le dernier. Un soldat fonçant sans réfléchir dans le tas tant que le sang des monstres jonche le sol. Il rit et se moque, il faire croire que la peur ne le connait pas. Pourquoi fuir la mort ? Elle viendra nous chercher tôt ou tard.

Un jour, il vous sortira qu’il deviendra le héros masqué d’Aurora, le lendemain son pire cauchemar. La stabilité n’est pas un mot que le jeune homme connait, il adore particulièrement s’en jouer. Bien sûr, Amaryllis est totalement conscient de ces changements, il aime se jouer de vous. Lequel préférez-vous ?

On pourrait le croire bête, mais ce n’est pas le cas. Au contraire, il aime théoriser, comploter et… tout faire foirer ! En dehors des missions à l’extérieur, bien sûr. Une envie de vous effrayer, non pas de vous tuer.

Comment Ama’ voit ses proches ? Ô c’est ceux qu’il apprécie tout particulièrement embêter, vous recevrez ses meilleures blagues ! Attention qu’elle ne tourne pas mal.

Vous le pensez certainement insensible, n’est-ce pas ? Le masque derrière lequel le Diligentia adore se cacher renferme pourtant une douleur du passé qui ne cesse de se creuser. Ama’ n’en a jamais parlé, personne n’a réussi à briser cette ténacité.

Peut-être mourra-t-il avec ce secret, peut-être que quelqu’un réussira à le lui extraire. Le plus important, c’est qu’il ne veut plus jamais rien regretter, vivre au droit levé et découper le moindre monstre qui ose fouler ses pieds.

Oh, une chauve-souris, qu’elle est mignonne !! ♪

Tout aurait pu se passer à merveille dans la vie de ce petit être si ses parents avaient décidés de vivre dans la ville dont il avait entendu parler.
Une famille contre les règles, qui ne voulait pas se faire guider par un gouvernement qu’ils préféraient ignorer.
Ils pensaient pouvoir comprendre les Monstres, faire qu’un avec eux comme une adulation qui n’avait ni queue ni tête.

Le prénom d’Amaryllis vient de cette nature, l’éloigner au plus loin de son humanité. C’était comme une secte que ses parents avaient monté. Quelques adeptes suivaient leur ambition et pour honorer une créature divine, il fallait des sacrifices.
Chaque année un enfant était offert comme une bénédiction donnée.

Cette vie ne dérangeait pas le petit garçon qui aimait s’amuser avec les Pachaillons et autres dociles monstres. Après tout pour lui, c’était normal, non ? Il avait ainsi grandi.

Ce fut à ses quinze ans que la réalité le prit de court, car son petit frère de onze ans avait été choisi pour commencer son voyage divin.

D’abord heureux de cette nouvelle, Amaryllis demanda ce qu’était exactement ce pèlerinage et dans combien de temps allait-il pouvoir le revoir ?
Bercer dans des mensonges, il demanda à le suivre jusqu’à ses derniers pas. Fier de leur fils, ses parents acceptèrent.

C’était un soir de pleine lune, une couleur presque rouge l’enveloppait. Son petit frère était habillé de beaux vêtements et ils arrivèrent près d’une petite table en pierre. Des fruits et autres viandes étaient posés sur cette dernière. Des réserves pour son voyage ?
Ama’ commença à douter, rien n’était emballé.

Un grondement, les branches de la forêt qui commençaient à craquer et un monstre qu’il n’avait jamais vu auparavant surgit de nulle part.

Un corps blanc, des bras longs et beaucoup de -jambes- à ses côtés, un monstre lui ressemblant, mais plus petit.

Ils se dirigèrent là où était endormi son frère, commencèrent à l’examiner et dans le silence de la nuit, un cri transperça l’obscurité.

Amaryllis se rappelle encore cette nuit… Le seul moment où son cœur a ressenti de la peur. Sans réfléchir, il sortit son épée pour foncer défendre son petit frère et planter la plus petite créature en hurlant de laisser son cadet.

La tête de la petite créature tomba sur le sol et un cri strident résonna dans toute la forêt. Le temps de réaction de la -mère- fut assez long pour qu’Amaryllis ait le temps de prendre son petit frère et courir dans la forêt pour le protéger.

Les cris continuaient, les insultes fusaient et l’adolescent resta caché dans les buissons en n’osant pas rentrer au campement pour que ses parents ne l’engueulent pas.

Quand le soleil pointa le bout de son nez, Amaryllis prit son courage à deux mains pour y retourner. La découverte fut macabre.

Il n’y avait pas un seul survivant.

Tous les habitant semblaient vidés de leur âme, leurs corps fripés. Certains étaient même coupés en deux. Sans pouvoir se retenir, il vida ce que contenait encore son estomac sur le sol avant de lâcher un rire d’hystérie.

Les heures passèrent, il ne sut combien de jour ses pas le firent tenir. Son petit frère ne s’était toujours pas réveillé, mais il pouvait le sentir respirer.
Il tentait de le faire boire comme il le pouvait…

Puis le miracle fut présent, des voix et des champs… Sentant les forces le quitter, Amaryllis plaça son cadet près d’une récolte de pomme de terre avant d’à nouveau s’engouffrer dans les bois.

Il aurait plus de chance d’être secouru qu’un adolescent, n’est-ce pas… ? Ou il préférait ne rien savoir… ?

Discrètement, Amaryllis réussit à s’introduire dans Aurora, après tout… Il était humain, n’est-ce pas ? Pourquoi douter de lui. Sûrement un gosse qui avait trop joué dans la boue.

Il commença à survivre en volant des affaires, de la nourriture et tout ce qui pouvait l’aider à survivre. Petit à petit son esprit commença à ne plus faire la distinction entre le bien et le mal. Qu’est-ce que valait la vie exactement ? Pourquoi survivre ? Pourquoi rester enfermé ?

Il voulait être libre, se venger de cette doctrine qu’on lui avait appris toute sa vie. Un Pachaillon eut le malheur de croiser sa route, ce fut la dernière fois qu’il put glousser avant de finir dévoré.

Amaryllis enchaina les petits boulots qu’ils soient légaux ou non. Tout était bon pour se faire un peu d’argent. Son logement ? Là où on l’acceptait.

A dix-huit ans, il intégra les nouvelles recrues des Diligentias bien décidé à sortir de ces murs, voir le sang couler et devenir le héros d’Aurora ! Ou alors son pire ennemi… Tout dépendra de son humeur du jour.
Ses années d’apprentissages furent mitigées. C’était une tornade en liberté, mais une très bonne recrue qui ne refusait aucune mission, rien ne semblait lui faire peur.
Bien qu’aimant embêter ses supérieurs, il suivait étonnamment bien les ordres…Quand ça lui plaisait.
Ce fut donc sans problème qu’à ses vingt ans… Il fut toujours en vie et intégra les attaquants.

Aujourd’hui, Amaryllis se balade tranquillement dans les rues, le sourire souvent posé sur son minois avant qu’un jeune homme ne percute sa voie avant de s’excuser dans un grand sourire.

Sur le point de râler, ses yeux azures s’ouvrirent d’étonnement avant de voir cette personne s’en aller dans un geste sympathique de la main.

Il était toujours vivant et avait retrouvé une famille… C’est tout ce qui comptait, son travail de grand-frère était accomplis.



2149 Naissance hors d'Aurora dans une espèce de secte vénérant les monstres.
2164 Son petit frère était censé être donné en sacrifice, il l'a interrompu tuant le -bébé- monstre. La mère s'est vengée en massacrant le campement. Il a confié son petit frère à un couple avant de s'enfuir dans Aurora
2164-67 Vit de petits boulots légaux ou pas. Il loge chez qui veut de lui avant de pouvoir se payer un loft. Il ne fait plus la distinction entre le bien et le mal.
2167 Intègre les recrues de Diligentia
2169 est promu dans la section des attaquants
2173 A recroisé son petit frère qui a perdu la mémoire et ne le reconnait pas. Il est heureux pour lui.