Like apes, we breed, sleep, and die. Yet we say "I am." We are ontological oxymorons.
☆ Identité ☆
» Âge :: 23 ans » Date de naissance :: 07.11.2149 » Genre :: Féminin » Orientation :: Hétérosexuelle » Groupe :: Scientia » Rang :: Division R. monstres » Métier :: Médecin Légiste spécialisée dans les Monstres » Constellation :: Lynx, juste sous l'oreille droite
☆ Pouvoir ☆
» Nom :: Aucun » Description :: ///
☆ Fun facts ☆
Fait 1m68 ☆ A des jambes interminables, qu'elle aime montrer ☆ A une faiblesse pour tout ce qui est félidés, et s'y associe souvent ☆ Aime danser au clair de lune ☆ N'a jamais coupé ses cheveux, ce qui fait qu'ils sont très longs ☆ Obsédée par les cadavres de monstres, elle ne fait pas l'unanimité parmi ses collègues ☆ Ne sort que très rarement sans ses bijoux à cheveux ☆ Tient extrêmement bien l'alcool ☆ A un humour très particulier, très noir ☆ Fascinée par tout ce qui est rétro ☆ Très peu tactile, elle ne touche que les créatures et, plus rarement, les gens quand quelque chose sur eux l'intrigue ☆ Les choses qui devraient l'inquiéter ont plutôt tendance à la faire sourire ☆ N'a absolument aucune considération pour sa réputation ☆ Porte généralement un monocle pour lire, par pur confort ☆ Le monde hors des remparts la rend plus curieuse qu'elle ne le devrait, et il ne serait pas étonnant de la voir se barrer pour y aller ☆ A un sommeil très très lourd, on pourrait en faire ce qu'on veut quand elle dort ☆ Possède une écriture qu'on impute généralement aux médecins et qu'elle seule parvient à relire ☆ Possède une double bibliothèque à échelle dont elle est très fière ☆ Ne porte que du noir comme deuil permanent ☆ A la taxidermie comme étrange passe-temps
☆ Caractère ☆
« Je suis, et… c'est déjà pas mal. »
La première chose qui frappe lorsqu'on croise Danae, c'est qu'elle vit dans son propre monde et que celui-ci est incroyablement petit : les monstres, ses études, la vie par-delà les remparts, les objets vintages et la danse. Très solitaire, c'est une personne qui sourit à tous sans que jamais ce sourire n'atteigne ses beaux yeux d'émeraude et qui se détourne aussitôt que sa curiosité est piquée par quelque chose d'autre. De fait, il est difficile d'attirer son attention pendant plus de deux minutes si on a pas le mérite d'être une créature autre qu'humaine.
Peut-être est-ce également une résultante du fait d'avoir dû grandir plus vite que les autres enfants, mais elle ne s'intéresse pas souvent aux mêmes choses que les gens de son âge. Si son apparence globale ne lui en donne pas le profil, la brune est très sérieuse, trop aux goûts de certains, et passe plus de temps au travail ou penchée sur des écrits scientifiques que dans sa propre maison.
« Ils ne sont plus, et… ça fait mal. »
Debout au bord d'un gouffre qui ne fait que s'agrandir sous ses pieds, elle sait que les cendres sont froides à présent, mais ça ne l'empêche pas de nourrir une certaine nostalgie pour ce qu'elle a perdu. Et peut-être est-ce précisément ce qui la rend si distante - l'absence des êtres chers qui la rendaient vraiment vivante. Des fois, elle a l'espoir d'un miracle pour s'échapper de tout ça. Quel gâchis elle a fait quand tout a mal tourné ! À se renfermer, plutôt que de trouver une nouvelle raison de vivre. À murmurer à ses chers monstres, ses victimes, comme on murmure à un nouveau-né.
Alors elle se plonge dans le travail, esquive au mieux les contacts prolongés ou trop tactiles et prends un malin plaisir à lancer ses piques et ses blagues noires au possible, comme si ça suffisait à faire d'elle autre chose qu'une plante verte qu'on a oublié d'arroser. Est-elle malade ? Peut-être un peu, au fond, mais elle ne l'admettra qu'après de très longs conciliabules qu'elle s'assure généralement de gagner, quitte à se montrer déloyale pour parvenir à ses fins.
« Je ne ressens plus, et… c'est mal »
La douleur qu'elle peut faire aux autres lui passe maintenant bien au-dessus de la tête, elle est si mal adaptée qu'elle ne s'en rend même plus compte au fond, revenant dans la tête des gens comme un boomerang. Pourtant, quelque part tout au fond, dans la partie encore sensible de son âme, elle sait que c'est mal de ne pas prendre en considération les émotions des autres. Sèche et franche, un peu dérangée, elle fait tout ce qu'il y a à faire pour éloigner les gens de sa petite personne, avec un succès certain.
Pourtant, la passion n'est pas morte et peut se sentir lorsqu'elle danse au clair de lune, admirant la beauté des étoiles qui les ont bénis. En parlant de bénis… Si, il y a bien une chose, un type de personne qui la fascine et qui l'attire comme un papillon de nuit attiré par la flamme qui le détruira, ce sont les Douze. Cette obsession frôle la morbidité, parce qu'elle est du genre à leur proposer régulièrement des tests qui n'ont parfois de légaux que le nom. Si ça ne tenait qu'à elle, elle leur ouvrirait simplement le crâne pour trouver la source de leurs pouvoirs.
« Je ne suis plus la même, et… plus rien. »
Endeuillée — Distante — Peu tactile — Obsessionnelle — Passionnée — Rancunière — Curieuse — Piquante — Sérieuse — Déplacée — Colérique, mais ne le montre pas — Sensible — Rêveuse — Secrète — Réservée — Bosseuse — Intellectuelle — Alcoolique — Protectrice — Gourmande — Fausse calme — Dans son monde — Solitaire — Dérangée — Humour noir — Triste — Têtue — Impatiente — Maternelle.
☆ Histoire ☆
« Il paraît que ma naissance a été comme un rayon de soleil à travers les nuages ; un arc-en-ciel après la pluie. Moi, je crois que c'est des foutaises. Un accouchement est rarement un moment de plaisir, et ce n'est qu'une rumeur qu'on fait courir pour que les jeunes filles ne prennent pas peur. Je suis venue dans les cris, les larmes et le sang, comme tout le monde. Mais soit, mes parents étaient heureux de ma venue, et je suppose que c'est tout ce qui compte. Dès le début, j'ai été choyée, pourrie gâtée, au point que les amis de ma famille ne savaient même plus quoi apporter comme cadeau de naissance. Est-ce que ça a fait de moi un bébé heureux ? Je crois que oui. Je me rappelle vaguement de ce jouet en forme de girafe qui ne me quittait jamais et qui faisait 'pouic' quand on pressait dessus, ce que, comme tout bon bébé, je faisais régulièrement. On y croirait plus maintenant, mais j'ai grandi dans la joie et la bonne humeur.
Évidemment, à partir d'un certain moment - j'avais deux ans, je pense -, je me suis dis que je ne voyais plus mes parents aussi souvent qu'avant. Qu'il y avait juste cette terrible jeune fille qui venait le matin et repartait le soir, après avoir passé la majorité de son temps sur le canapé à lire des livres plutôt qu'à s'occuper de moi. Bah, un détail, j'étais déjà très éveillée pour mon âge. Je savais jouer toute seule, et j'avais un talent rare pour piquer des crises quand ma couche commençait à me gratter les fesses. Ça nous allait très bien à toutes les deux, même si je l'ai surprise une ou deux fois à me traiter de sale gosse - ce que j'étais, mettons-nous bien d'accord sur le sujet.
En grandissant, j'ai fini par comprendre que mes parents passaient la plupart de leurs journées dans un laboratoire. Je n'avais pas la moindre idée de ce que c'était, mais je voulais y aller. C'est devenu mon rêve, mon but ultime. Aller au même endroit qu'eux, voir et expérimenter ce qui pouvait les fasciner au point d'oublier que j'existais, dans ma petite chambre jaune poussin ou dans le grand salon bleu. Oh, n'allez pas croire que j'étais triste pour autant. Quand ils étaient là, ils étaient aux petits soins pour moi, et j'en avais pour mon argent d'histoires merveilleuses concernant le monde d'avant et celui qui existait par-delà les remparts.
Je devais d'ailleurs avoir sept ans quand ils m'ont offert un Ténébrare. Je n'avais tout simplement jamais rien vu d'aussi fascinant. Au début, il m'a détestée, et plus je l'aimais, plus il me haïssait. Alors j'ai décidé de jouer au même jeu que lui, et je ne lui ai plus accordé d'attention, jusqu'à ce que ce soit lui qui vienne vers moi. Aussi solitaires l'un que l'autre, on est devenus amis. Bizarrement, les enfants ne voulaient soudainement plus venir jouer chez moi, comme quoi il allait dévorer leur énergie vitale - j'ai mis du temps à comprendre pourquoi ils disaient ça. Est-ce que ça m'a arrêtée ? Non. Il a survécu jusqu'à mes onze ans. C'est tout naturellement que j'ai demandé à mes parents comment il était fait à l'intérieur, et ce n'est qu'avec le recul que je comprends leur réticence à me laisser procéder. Néanmoins, face à ma détermination, ils ont fini par céder, et j'ai découvert le fonctionnement corporel de mon meilleur ami. Pas terrible, comme première expérience - il était défaillant sur tellement de points.
L'année suivante, face à mes résultats scolaires et ma résilience, mes parents décidèrent de m'ajouter un précepteur en dehors des heures de cours classiques pour que j'arrête de m'ennuyer en classe et, surtout, que j'arrête d'emmerder mes compagnons d'études. À leur décharge, la montée en difficulté de mes cours a eu un effet dévastateur sur moi, dans le bon sens du terme. Je n'embêtais plus personne, j'étais perdue dans mon propre monde, à expérimenter dans mon coin des concepts qui n'auraient pas dû être de mon âge.
Résultat, j'ai atteint l'un de mes buts plus tôt que prévu. À mes seize ans, je faisais mon entrée dans le monde de la science. Oh, pas officiellement bien sûr - c'est juste qu'une fois les cours classiques passés, il a bien fallu que mon précepteur et mes parents trouvent de quoi occuper mon esprit foisonnant. C'est là que je me suis découvert une passion pour la taxidermie, nourrie par les spécimens inutilisables que me ramenait mon père tandis que, le reste du temps, je complétais mes lacunes scientifiques avec des notions supplémentaires qu'on apprend pas dans le cursus normal de l'école.
C'est à dix-huit ans, comme tout le monde, que j'ai rejoint les Scientias, en tant qu'apprentie officielle de mon père. Les plus haut gradés se froissèrent quelque peu du traitement de faveur, mais tant pis pour eux, parce que j'étais bonne à ce que je faisais. Très bonne. J'ai découvert en priorité le fonctionnement externe de ce qu'on appelait des monstres tout en me donnant pour but de rejoindre deux ans plus tard la Division R. Monstres pour me lancer officiellement dans la médecine légale de ces derniers tout en continuant, à mes heures perdues, la taxidermie.
C'est là que je l'ai rencontré. Lysandre Nemeth. Un Diligentia qui avait la bonté de nous ramener des échantillons voir, parfois, des spécimens, vivants ou morts. Je ne sais pas si on peut parler de coup de foudre - ce concept me semble tellement idiot et bizarre maintenant, avec le temps, mais… Oui, les sourires échangés, les mains qui se frôlaient au détour d'une conversation, les regards qui se cherchaient sans cesse, tout ça a suffit à me faire tomber dans ses bras et, impatiente que j'étais, je me suis vite retrouvée avec un voile sur la tête et la bague au doigt. Je crois qu'il était aussi fou de moi que je l'étais de lui, et je suis tombée enceinte de notre premier enfant quelques mois seulement après notre mariage.
Ce fut un désastre. Mon ventre s'arrondissait de jour en jour, ma peau se tendait, et même marcher devenait un enfer. L'épée est tombée lors du quatrième mois, quand on m'a annoncé que c'était une petite fille et qu'elle était… morte. Je crois que quelque chose de précieux s'est brisé en moi à ce moment-là. Il me semble même que j'ai hurlé. J'ai insulté le personnel hospitalier, leur disant que c'était de leur faute si mon enfant n'avait pas survécu, puis je m'en suis prise à un Lysandre en larmes. Je ne sais pas ce qui lui a fait le plus mal. La perte de la chair de notre chair, ou les coups que je lui donnais sans cesse ?
Toujours est-il que, du jour au lendemain, tout a changé. Je ne supportais plus qu'on me touche. Qu'il me touche. Ça a duré des jours, des mois, puis des années. Je buvais, plus que ce que je n'aurai dû, plus que ce que je pouvais moi-même supporter d'habitude, et lui partait, de plus en plus souvent, et de plus en plus longtemps. J'avais trouvé l'amour et la félicité, et j'avais tout perdu en ce jour froid d'hiver. Puis un jour, il est revenu blessé, plus que je ne l'aurai imaginé. À l'hôpital, comme si l'hôpital était devenu la source de toute ma vie, je l'ai embrassé, touché, caressé. Combien donner et combien prendre ? Mon cœur l'avait toujours gardé en sécurité, bien au chaud, et nous nous sommes retrouvés… pour mieux nous perdre.
De ce seul échange est née une nouvelle graine, plus forte que la précédente. Mais Lysandre ne rentrait plus. Quatre mois passés, et j'étais soulagée que mon fils soit fort à l'intérieur de moi. Je ne me plaignais d'ailleurs plus des douleurs, tout ce que j'attendais, c'était Lysandre, pour lui dire que cette fois-ci tout allait pour le mieux, que tout était réparé, que nous pouvions renaître de nos cendres. Oh, ces cendres… Ses cendres… Leurs cendres… Comme j'en ai encore le goût dans la bouche. Cette année-là, les premiers flocons tombèrent alors que je répartissais les cendres de mes deux derniers amours aux quatre vents.
Par la suite, je me suis renfermée, comprenant enfin que, depuis le début, j'avais toujours été le problème et que je ne serai jamais la solution de personne. »
2149 Naissance de Danae. 2157 Adoption d'un Ténébrare. 2161 Mort du Ténébrare et première autopsie de Danae. 2162 Saut de deux classes. 2166 Apprentissage maison auprès de son père. 2168 Entrée chez les Scientia. Mariage à Lysandre Nemeth, Diligentia. 2169 Perte de son premier enfant. 2170 Entrée dans la Division R. Monstres. 2172 Perte de son second enfant en apprenant la mort de Lysandre. 2173 Fascination pour les rumeurs qui courent sur l'ombre s'approchant d'Aurora.
☆ Derrière l'écran ☆
» Pseudo :: Tokki » Pronoms :: Elle » Ton arrivée ici :: Petit DC » J'accepte que mon personnage soit blessé :: OUI » Autres :: Je vous aime, ça compte ?
Danae Nemeth
Scientia
Danae Nemeth
Messages : 13 Poste : Médecin légiste — Divison R. monstres.
Danae Nemeth
Mer 12 Avr - 19:08
Je... que dire à part waouh Alors si, une chose : pas touche aux pachaillons et oust les ténébrare
Rebienvenue mon amour
Oris Haredin
Militia
Oris Haredin
Messages : 21 Poste : Policier
Oris Haredin
Jeu 13 Avr - 8:39
Coucou ! C’est moi qui m’occupe de ta fiche. ~ Je garde les compliments pour la fin !
J’ai quelques trucs à redire avant validation. ~
Déjà, il n’est pas possible de sauter des classes + de renter avant 18ans parmi les Scientias. C’est tout le monde pareil, pas d’exception. ~ 18 + 2ans d’apprentissage. Hop hop !
Aussi, tu dis qu’elle n’a pas une bonne vue et elle s’occupe d’autopsie… Ce qui nécessite une bonne vue pour ne pas se gourer vu les gestes précis. Du coup, une précision comme quoi elle s’occupe que de petites interventions, soit qu’elle se rate souvent ou lui redonner une bonne vue. Histoire que ça reste logique. ~
( j’ai pas hâte qu’elle achète un monstre en boutique, le pauvre MDR )
Ace Campbell
Gemini
Ace Campbell
Messages : 139 Poste : Chef des Scientia Pouvoir : Illusion
Ace Campbell
Jeu 13 Avr - 9:04
Au temps pour moi, j'aurai dû me douter des petits soucis~ Résultat :
Pour la vue, c'est réglé, je lui ai carrément retiré la mauvaise vue, parce que je tiens trop aux interventions ;P Elle a juste son monocle par pur confort pour lire.
Pour le saut de classes, c'est viré - à la place elle a eu un précepteur en plus de ses cours normaux pour calmer ses ardeurs, ce qui fait qu'elle est entrée chez les Scientias à 18 ans comme tous le monde en tant qu'assistante de son père, puis a rejoint la Division R. Monstres deux ans plus tard, à 20 ans.
J'espère que ces corrections seront bonnes
Danae Nemeth
Scientia
Danae Nemeth
Messages : 13 Poste : Médecin légiste — Divison R. monstres.
Danae Nemeth
Sam 15 Avr - 18:32
Félicitation, tu es validé ! ★
Tout a été modifié, merci bien ! Que dire de cette petite... Un bon cliché des Scientia ! Elle s'entendra bien avec ceux déjà présent. Je plains le pauvre Tenebrae qui était son meilleur ami.... On va éviter de devenir encore son meilleur ami, hein ? Je sens que si tu en achètes un dans la boutique, il va pas faire long. -fuis- Le coup de son mari et ses "enfants", c'est giga triste... J'avais tellement de peine pour aller... J'espère qu'elle va quand même pouvoir retrouver l'amour (ET PAS AVEC UN MONSTRE STP -fuis-)
Sur ce, je ne vais pas te retenir plus longtemps, va faire tes petites affaires.
Maintenant que tu es validé, je t'invite en premier à aller tout Recenser! En suite, tu pourras t'envoler créer ton Pigeon voyageur. Prends en soin ! Tu pourras également créer ta fiche de Relation et ouvrir une Demande de RP. ~ S'il y en a d'ouvertes, regarde si quelqu'un cherche encore un RP.
Ace Campbell
Gemini
Ace Campbell
Messages : 139 Poste : Chef des Scientia Pouvoir : Illusion