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how about another joke // murphy

 ::  aurora ::  Quartiers Residentiels :: Appartements
Jeu 6 Avr - 0:36

how about another joke

feat Murphy


La journée était déjà bien entamée.
Son bureau, pourtant, portrait à peine les vestiges d’une matinée de travail acharné et seul un carnet de note subsistait. Aloïs rangeait, nettoyait, aussi méticuleusement qu’irrépressiblement, dès qu’il s’en éloignait. Même sa tasse ne s’y trouvait plus ; celle qui l’abreuvait de café, chaque fois que ses doigts se libéraient suffisamment longtemps pour en saisir l’anse. La raison en était simple : il était justement parti s’approvisionner.

Il avait pris son déjeuner sur le pouce. Le scientifique n’avait guère d’appétit, se sentant davantage préoccupé, ces jours-ci. Il avait une mission à mener et ne tarderait probablement pas à être formé, pour des expéditions à l’extérieur. L’extérieur, d’ailleurs, paraissait de plus en plus menaçant. Aloïs écoutait les rumeurs, non sans inquiétude. Il n’aimait pas ce qui semblait se tramer et, bientôt, il serait en dehors des remparts salvateurs, destinés à le protéger.

Les événements l’avaient conforté dans l’idée de maintenir la paix établie avec Magdalena. Combien de temps durerait la résolution ? Il ne pouvait le parier et leur relation ne tenait pas qu’à sa seule volonté, mais il appréciait de ne pas avoir à s’en tracasser, actuellement. C’était au moins un poids dont il n’avait pas à s'embarrasser.

Sa tasse entre ses mains, enfin remplie de son breuvage béni, le jeune homme soupire, plus pour le principe qu’autre chose. L'appartement est vide, à cette heure-ci, de quoi lui laisser le temps de réfléchir, au calme. Même en dehors du travail, il ne cesse jamais d'explorer des pistes, d'envisager d'autres essais, de faire de nouvelles recherches. Rien n'avance jamais assez vite pour lui ; il attend des réponses depuis longtemps et ses projets sont encore loin d'être accomplir.
Même chez lui, le repos n'est pas de mise.


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Aloïs Thompson
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Aloïs Thompson
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Aloïs Thompson
Mar 18 Avr - 20:45

How about another joke

Feat Murphy & Aloïs

"Colonel, ici Sheep. Le bâtiment n'est pas accessible par devant, je dois trouver un autre moyen d'entrer"

L'objectif que je m'étais fixé aujourd'hui était probablement l'un des plus stupides qui ait pu me venir en tête depuis un long moment.
De l'extérieur, l'on pouvait observer une ombre vêtu de noire se baladant en longeant les murs de plus ou moins loin, une entité qui veillait à ne pas se faire remarquer par les quelques Militias qui pouvaient traîner aux alentours.

Ouais, vous avez bien deviné, cette ombre qui se déplace non loin de là, c'était moi, avec mon plan sordide d'infiltrer la maison d'un des Scientias. Encore une idée des plus saugrenues je dois l'avouer, une idée qui allait très probablement m'apporter des problèmes depuis que j'étais devenu plus ou moins persona non grata pour ces derniers.

Et vous devez vous poser certaines questions, pas vrai?
Déjà, qu'est ce qu'une personne qui n'en fait qu'à sa tête aime par dessus tout? Braver l'interdit.
Pour quelle raison est-ce que je tournais comme un requin autour du bâtiment? Je cherchais un accès non surveillé.
Et enfin, pourquoi est-ce que je n'étais pas le bienvenue? Troubles répétés à l'ordre public, dira  t'on. Non pas que je causais le moindre trouble qui causerait des dommages, je n'allais pas non plus saccager les maisons de ces derniers, mais la plupart ne peuvent juste pas se concentrer lorsque je me retrouve dans les parages et c'est quelque chose que je trouvais assez hilarant.

Je me demande bien pourquoi d'ailleurs...

Enfin, j'avais fini par terminer d'inspecter les murs lorsque à ma vue se trouva ce que je cherchais : une fenêtre ouverte! Elle avait beau se situer à une distance de quatre mètres de haut, cela n'allait clairement pas être ce qui allait m'arrêter.

Aussi, avant de me lancer, je me permis de vérifier les alentours, pour être sûr qu'aucun Militia n'allait remarquer l'effraction que j'allais commettre... personne? Parfait. Mes jambes s'élancèrent alors, courant le long du mur, défiant la pesanteur avant d'attraper le rebord de la fenêtre de mes mains, réajuster ma prise pour au final me redresser devant le cadre de la fenêtre, observant l'intérieur des lieux.

Chance! Il semblerait qu'il n'y ait personne dans la salle en question ! Mission Accomplie, agent Sheep!
Maintenant, qu'est ce que je pouvais faire? C'était un autre problème auquel je n'avais pas pensé, et à vrai dire je n'y pensais pas tellement, puisque mon regard fut happé par l'ordre qui régnait dans la pièce, un rangement impeccable qui me laissait presque sans voix. Pour quelqu'un n'ayant pour ainsi dire aucune notion de rangement dans sa propre maison (pauvre Elias), il faut se le dire, c'est assez impressionnant de se rendre qu'il existe manifestement des gens qui arrivent à maintenir l'ordre dans leur lieu de travail, leur maison ou tout autre endroit où ils mettent les pieds.

Ouais, par contre, j'ai peut-être dû être en pamoison un peu trop longtemps, à observer les détails, toucher quelques affaires, dérangeant par endroit l'ordre établi, parce qu'au final, je me retrouvais à entendre le bruit d'une poignée de porte qui s'enclenche derrière moi et, par instinct, je me précipita alors au premier endroit pouvant ressembler à une planque; un vide, situé entre deux étagères, à l'abri des regards de quiconque venant de la porte d'entrée de la pièce.

Croyez moi ou non, mais ceci n'était que le début de ma journée et elle sentait déjà la situation foireuse à plein nez.
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Murphy E. Carter
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Murphy E. Carter
Sam 29 Avr - 14:17

how about another joke

feat Murphy


Aloïs n’avait pas de raison de se méfier. Pas plus que de porter des soupçons sur la sécurité de son appartement. Certes, il avait laissé la fenêtre de son bureau ouverte, durant le court laps de temps où il s’en était éloigné pour rejoindre la cuisine, mais que risquait-il ? Certainement pas qu’un bélier en profite pour y entrer. L’idée même semblerait aussi incongrue que délirante, si elle ne s’était pas avérée fondée, en ce jour.

Thompson, cependant, en ignorait encore tout, quand il revint dans la pièce, aussi innocemment que n’importe quelle autre personne venant de faire fonctionner sa cafetière.
Il s’apprêtait à déposer sa tasse quand le changement le frappa. Le dessous de verre n’était plus à sa place exact, à quelques centimètres du rebord droit de son bureau, là où il pouvait attraper l’anse sans avoir à tendre le bras, sans pour autant gêner son espace de travail.

Instinctivement, déjà, il décala l’objet jusqu’à sa place d’origine, avant d’y poser son café. Son regard parcourait la surface, contrarié. Tout semblait avoir été décalé, touché, déplacé, ce qui le laissait encore davantage perplexe : le scientifique remettait systématiquement tout ce qu’il utilisait à l’endroit prévu, même sans y penser. Est-ce que ça pouvait réellement venir de lui ?
Ses iris se relevèrent jusqu’à la fenêtre, hésitant à accuser un courant d’air mal avisé. Il n’avait pas d’autre coupable sous la main, mais le vent ne paraissait pas justifier le désordre.

Ça ne pouvait être l'œuvre que d’une main irréfléchie. Voir, malintentionnée.

Si Magdalena s’était trouvé là, Aloïs l’aurait incriminée, sans plus attendre. Et d’ailleurs, les absents ont toujours tort mais, en l'occurrence, elle ne pouvait en être responsable.
C’est alors que l’horrible doute s’empara de lui.

Pouvait-il y avoir un intrus ?
Quelqu’un, chez lui.

Il se tourna, dardant la pièce de ses yeux clairs. Peut-être était-il seulement paranoïaque, mais la désagréable sensation qu’il se dégageait quelque chose d’inhabituel ne le lâchait pas. C’était presque instinctif.

Il y a quelqu’un ? Son ton était incertain, mais sous-jacent de menace. L’homme, pourtant, se sentit stupide de poser la question. Soit il n’y avait personne et il n’aurait aucune réponse. Soit il se trouvait quelqu’un et aucun intru ne répondrait naïvement à cette question. Montrez-vous ou j’en appelle aux Militia. L’ordre était déjà plus sévère et, se décidant à parcourir la pièce, il s’était emparé d’une encyclopédie qu’il brandissait comme une arme - simple précaution.


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Aloïs Thompson
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Aloïs Thompson
Sam 29 Avr - 15:25

How about another joke

Feat Murphy & Aloïs

Dans quelle situation je m'étais mis honnêtement? À vrai dire, je n'en savais trop rien. Caché au niveau de ce petit vide donnant suffisamment d'ombre pour ne pas être remarqué, et suffisamment de lumière pour pouvoir observer les alentours, je me retrouvais spectateur avec une attention incroyable de la scène qui se déroulait sous mes yeux; Aloïs entrant dans la pièce avec sa tasse de café.

Il ne m'avait pas remarqué? C'était assez inespéré. Aussi me disais-je que je pourrais me permettre d'attendre là où j'étais, pour pouvoir sortir d'ici au moment où il quitterait la pièce à nouveau.

Mais il faut croire que j'ai parlé trop vite; voilà ce qu'il se passe lorsque l'on ignore les petites manies de certains, on se retrouve avec des gens qui doutent, s'armant de tout ce qui peut leur passer sous la main, Même une encyclopédie. Le nombre de blague sur les capacités assommantes de la connaissances pouvant consister en une liste interminable, je vous en épargne donc ces dernières. Cela dit, ça doit expliquer la raison pour laquelle je n'arrivais jamais à suivre le moindre cours lorsque j'étais à l'académie.

Mais trêves de pensées futiles de ce genre, voilà qu'il se met à fouiller! Seul coup de bol que j'ai, c'est qu'il a commencé par l'autre côté de celui où je me trouve, me tournant le dos.. Je devais réagir, et vite.
Alors mes yeux se portent en direction de l'entrée de la pièce. Ni une, ni deux, un rush d'énergie s'accumulant au niveau de mes jambes alors que je sors discrètement de ma planque, pour finalement m'élancer vers la porte, dans un bruit sourd d'impact, comme un marteau de chantier percutant un mur en bois, accompagné d'une petite roulade pour allonger encore la distance et me retrouver dans le couloir.

Sans doute le comble de la situation, la fenêtre encore ouverte vient refermer derrière moi la porte dans un grand "Vlan!" qui m'explose les oreilles... Je vais pas me plaindre, j'ai pu sortir de là.
Embrayant le pas en essuyant mes fringues de potentiels traces de poussières, je réfléchis alors à l'endroit de sa maison que je pourrais... visiter si je puis dire.

... Est-ce qu'il y a des cookies chez lui?
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Murphy E. Carter
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Murphy E. Carter
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Murphy E. Carter
Lun 15 Mai - 23:55

how about another joke

feat Murphy


Si la plume était plus forte que l’épée, qu’en était-il d’une encyclopédie ? Le poids du savoir entre les mains, l’homme aux cheveux argentés était prêt à trouver la réponse à cette question, si cette dernière pouvait lui permettre de se défendre d’une éventuelle attaque.
La manœuvre pouvait paraître ridicule, mais si, dans le pire - ou le meilleur, plutôt - des cas, il n’y avait, en réalité, aucun intru chez lui, alors nul ne pourrait témoigner de cette défense insolite.

Sur la défensive, il s’attarde sur chaque recoin susceptible d’accueillir un intrus, sans savoir qu’il lui laisse justement l’opportunité de lui échapper.

Un premier bruit sourd le fait sursauter. Quand il se retourne, il est trop tard et c’est la porte, soudain, qui claque. Pendant quelques secondes, Aloïs s’efforce de se raisonner, en dépit de l’affolement de son rythme cardiaque. Son regard se porte sur la fenêtre, toujours ouverte, comme potentiel coupable de cette frayeur. Un courant d’air, ce pouvait aussi bien n’être que ça qui avait fait se refermer la porte.
Il avait cependant écarté le vent de la cause du désordre. Le mystère n’en était donc pas moins résolu. Et le danger, pas moins demeurant.

L'encyclopédie toujours brandie, il termine sa vérification de la pièce, sans trouver le moindre élément suspect.
Son esprit lui avait-il joué un tour ou le potentiel intrus avait-il déjà quitté son bureau ? Le scientifique avait la sensation de poursuivre un fantôme, ce qui ne convenait à aucune de ses croyances.

Il hésite, quelques instants, sur ses gardes, mais il lui faut s’assurer que son appartement est sûr. Prenant son courage à deux mains - son pavé à la couverture rigide, présentement - il quitta le bureau pour rejoindre le salon. Qui est là ? reprit-il, une fois dans la pièce.

C’était ainsi que commençaient les histoires d’horreurs, mais mieux valait ne pas trop y penser.


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Aloïs Thompson
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Aloïs Thompson
Sam 29 Juil - 12:52

How about another joke

Feat Murphy & Aloïs

Sitôt sorti de la pièce, je me mets à longer le couloir, jusqu'à atteindre les escaliers, avançant aussi discrètement et rapidement que possible, comme pour essayer de faire réellement croire à un coup de vent qui venait de causer le raffut précédemment. Oui, bon, j'ai de l'espoir il faut croire, notamment car j'avais oublié un tout petit mais pourtant si important détail dans tout cela;
Il fallait croire que mes tibias en avaient décidés autrement, me laissant avoir quelques grognements de douleurs étouffés à chaque marche où il me fallait étendre ma jambe un peu plus qu'en temps normal.

La torture des escaliers se termine enfin au moment où j'arrivais dans ce qui semblait être le salon. La question de tout à l'heure revenait alors dans mon esprit : y a t'il des cookies dans sa maison?
Oui, je dois l'avouer, c'est une question un peu idiote quand on y pense, mais il ne faut pas sous-estimer l'impact d'un ventre vide qui vous crie famine en gargouillant toutes les deux minutes. Les placards et tiroirs parfaitement rangés de cette cuisine allaient malheureusement subir le passage du bélier, fouinant de partout, soulevant les couverts, boîtes de vivre et autres objets qui pouvaient s'y trouver, ignorant le moindre bruit qui pouvait se trouver aux alentours, jusqu'à trouver le saint Graal, la boîte de cookie, caché dans une boîte métallique à côté des biscuits pour le café. Seulement après avoir découvert cela, les bruits de l'étage supérieur s'approchant ne me laissaient que peu de temps pour agir, et même aucun pour camoufler mon passage chaotique dans la cuisine.

Scrutant au plus vite la pièce à la recherche d'un endroit où fuir, je repère alors dans l'instant ce qui ressemble à la porte menant au sous-sol de la maison d'Aloïs. À nouveau les escaliers me regardaient et se moquaient de moi, tandis que l'obscurité m'amenait à penser qu'il pouvait y avoir moyen de se cacher plus facilement ici. Un grincement aigu plus tard, celui des charnières de la porte que je refermais derrière moi, des grondements rauques reflétant le tiraillement de mes os résonnaient dans l'ensemble de la cave à chaque marche que je passais, avançant à tâtons dans l'obscurité, me cachant dans un coin de la pièce.

J'espérais simplement qu'Aloïs n'ait pas l'idée de venir fouiller la cave... Mais bref, la faim m'ayant pris, le massacre des cookies pouvait commencer et je me mis à les croquer à pleines dents, ne laissant derrière moi que des miettes de ces pauvres gâteaux sans défense.
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Murphy E. Carter
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Murphy E. Carter
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