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A painful aftermarth [Ft. Baal]

 ::  aurora ::  Quartiers Residentiels :: Appartements
Mar 25 Avr - 8:09


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A painful aftermarth

Baal Etheria

Laissant son pigeon s'envoler avec son message hésitant, Aethel se mord violemment la lèvre inférieure. Le stress. Et si Baal décide de l'ignorer, purement et simplement ? Compte tenu de l'heure, du fait que sa journée de travail en tant qu'assistante est terminée, et qu'il revient d'expédition, il est tout à fait en droit de ne pas répondre favorablement à sa convocation nocturne. Néanmoins, c'est plus fort qu'elle - une partie d'elle espère de tout son cœur qu'il le fera, qu'il viendra jusqu'à elle et qu'il sera… entier. De toute façon, du peu qu'elle en a entendu sur la fin de sa journée, le retour des Diligentias semble s'être fait sans aucune blessure physique. Mentalement, ça pourrait être une autre histoire.

Alors, pour faire passer ses angoisses, elle s'active dans son appartement au premier étage de la bâtisse. Elle s'emploie à faire très rapidement la vaisselle, range dans leur bibliothèque les livres qu'elle a éparpillé un peu partout, trie son linge, prends sa douche. Nombre de choses qu'au final elle laisse habituellement traîner jusqu'à la dernière seconde avant de s'appliquer à les faire en bonne et due forme. Quand son pigeon revient bredouille mais débarrassé de sa missive, la belle laisse échapper un doux soupir de soulagement tout en s'essuyant les cheveux. Au moins l'a-t-il lue.

Résultat, quand elle n'a plus rien d'autre à faire que de s'habiller, elle s'empresse d'enfiler une tenue qu'elle ne réserve que pour son confort personnel ; un pull au dos nu retombant jusqu'à la naissance de ses reins, ainsi qu'une mini-jupe plissée et des bas collants mi-cuisses. Ses cheveux en train de sécher descendent maintenant de façon parfaitement lisse jusqu'à ses omoplates. Se dirigeant sur la pointe des pieds vers la fenêtre entrouverte pour guetter l'arrivée de son visiteur, elle n'a que le temps d'apercevoir une silhouette marcher dans la rue pour savoir que c'est lui. Vu l'heure, aussi.

Son cœur manque un battement.

C'est aussi calme que possible qu'elle descend les escaliers menant à la porte d'entrée, qu'elle ouvre toute grand pour accueillir le brun. Néanmoins, à la tête qu'il tire, elle ne dit rien, se contentant de s'effacer de l'entrée pour lui permettre de s'y glisser. À son passage, elle laisse traîner sa main sur son bras, avant de refermer la porte derrière eux et de s'éclipser à l'étage, qu'elle referme également sur l'éclairage tamisé de la pièce principale.

« Tu veux un thé ? Une tisane ? Quelque chose de plus fort, peut-être ? » ose-t-elle itérer en l'observant à la dérobée. « Tu as mangé ? »

Ce sont des questions bêtes, mais elle ne se sent pas le courage de commencer par tout ce qui pourrait réveiller les mauvais souvenirs de l'attaquant. Elle qui avait eu de mauvais pressentiments toute la semaine peut lire dans sa posture que ces derniers étaient peut-être parfaitement justifiés. Elle s'approche finalement de lui, lâchant enfin la question qui voudrait rester coincée pour l'éternité dans sa gorge :

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

Pour comprendre, elle est bien obligée d'en passer par là, et sa conscience professionnelle se doit d'être éveillée au même titre que son intérêt plus personnel à l'égard de Baal, dont elle frôle désormais l'épaule de la pulpe des doigts.



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Aethel Leiner
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Aethel Leiner
Mer 26 Avr - 19:31


A Painful Aftermarth
Ft. @Aethel
Une expédition sans qu’aucun n'ait eu à combattre. Pourtant le moral des troupes est au plus bas, y compris celui du Lion qui boue de colère. Personne ne parle, le silence est lourd et il résume tout ce que le groupe venait de vivre. La vue de ces morts, la « confrontation » avec cette masse sombre gigantesque, les monstres qui semblaient lui obéir. Mais ce qui restait le plus lourd dans le cœur du Lieutenant c’était cette fuite prématurée, ce choix qui, pour lui, aurait des conséquences dramatiques sur la totalité de la ville. Sa poitrine le brûle, sa respiration est difficile car la colère alimente son feu et son feu se nourrit de son être.

Pourtant, un pigeon vient rompre cette dynamique mortelle. Aethel veut le voir..? Il fronce les sourcils. Elle s’inquiète pour lui..? Serre la mâchoire. Il y irait mais pour voir l’assistante du gouverneur. Il n’était a priori pas en état de se balader le cœur léger. Laisse l’oiseau repartir sans message, se tourne vers les autres.

- Je vous rejoins plus tard.

Son ton est froid à l’instar des flammes qui rongent sa poitrine. Il quitte le groupe pour se diriger vers la demeure de la militia, sa colère et sa frustration sont loin de se calmer en chemin.

Il arrive à destination et la porte s’ouvre sans même qu’il ait à frapper. La colère se lit dans ses yeux et la jeune femme se contente de le laisser passer. C’est le poing serré qu’il passe alors le seuil de la porte. Elle lui propose à boire et il serre la mâchoire. Rien, il ne veut rien. Ce n’est pas important qu’il ait mangé ou non et il n’avait pas la tête à ça de toute façon. De l’alcool a la limite mais ça ne ferait qu’augmenter la température déjà si élevée de son corps. Il ne répond pas et se contente d’appuyer son poing contre le mur, son autre main sur la garde de son arme, la tête penchée vers le sol.

Sa prochaine question lui fait serrer le poing encore davantage. Sa respiration est profonde et lorsqu’elle touche sa peau brûlante de ses doigts, c’est un sursaut qu’elle lui arrache. Tourne brusquement sa tête vers elle pour plonger son regard enflammé dans ses pépites.

- Quelque chose se prépare… Et on a rien fait pour l’arrêter.

Son immense frustration s’entend clairement dans sa voix et sa colère est lisible sur son corps, tous ses muscles sont tendus. Inspire profondément mais se brûle la gorge dans le processus, lui provoquant une violente quinte de toux qu’il cache dans son coude avant d’essuyer le sang qu’il avait maintenant aux coins des lèvres. Il ne dit rien de plus pour l’instant. Il avait besoin de digérer ce qui était arrivé et même la nuit ne suffirait pas pour ça, il le savait.

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Baal Etheria
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Baal Etheria
Mer 26 Avr - 20:24


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A painful aftermarth

Baal Etheria

Pour la peine, c'est un sursaut qui répond à celui du Diligentia et, surtout, à son regard. Aethel n'a plus vu de regard enragé comme celui-ci depuis des lustres et encaisse mal le choc, surtout en prenant en compte sa relation particulière avec le beau brun. Malgré tout, sourcils froncés, elle pose résolument la paume de sa main sur son épaule, comme pour lui indiquer qu'il ne lui fait pas peur et qu'elle ne bougera pas de là, pas tant qu'il n'en fera pas la demande expresse. Elle a vécu bien pire que le regard d'un homme qui a affronté la mort et n'a pas pu en découdre comme il l'entendait.

« Qu'est-ce qui se prépare ? » articule-t-elle entre ses dents serrées.

La tension du Lion est palpable, chacun de ses muscles se contracte sous ses doigts, mais c'est malgré tout avec douceur qu'elle lui caresse le bras. Qu'il la fusille du regard s'il le désire, elle ne lui fera aucune remarque pour le remettre à sa place. Jusque là en tout cas, ses mots ne la surprennent pas. Voilà des jours qu'elle s'entraîne avec Sham pour percevoir les moindres changements dans l'atmosphère et qu'elle sent quelque chose se préparer autour de la ville. Quoi exactement, elle est bien incapable de le dire, mais son propre corps se tend comme une flèche au souvenir des idées noires qu'elle a pu nourrir à ce sujet.

« Soyons clairs : quoi que ce soit, je dois en être informée. Le Gouverneur doit en être informé. » ajoute-t-elle d'une voix claire, si pas dure. Celle-ci redevient pourtant plus douce tandis qu'elle atteint la main qu'il garde serrée sur son arme. « Tu es le seul en qui j'ai toute confiance… Dis-moi ce que tu as vu. »

Détachant lentement ses doigts, un à un, de la poignée du katana, elle lui prend délicatement la main et l'entraîne derrière elle pour le pousser, plus ou moins, sur le canapé qui orne le centre du salon, avant de passer derrière ce dernier pour aller fouiller dans une armoire et en ramener un mouchoir en tissu beige qu'elle applique sans attendre au coin de ses lèvres sanglantes. Il ne va clairement pas bien, c'est une évidence, et la rousse ne sait pas comment gérer ce genre de sentiments chez ses compatriotes, surtout quand ces derniers représentent quelque chose pour elle.

Pour esquiver momentanément le silence pesant qui s'est installé dans l'appartement, la jeune femme rejoint la section cuisine, séparée du salon par un simple bar laqué noir, et s'en va remplir un verre d'eau fraîche qu'elle ramène sur la table face au Lieutenant. Puis, enfin, se tordant les mains d'inquiétude, elle décide de venir s'installer à côté de Baal, coudes sur les genoux, se penchant pour le dévisager d'un air vaguement stressé.

« Au moins, tu es rentré… entier. Je… redoutais le contraire. »

Mais ce n'est pas là ce qu'il veut entendre, pas vrai ? Il s'en fiche, de ce qu'elle peut bien ressentir à son sujet. Tout ce qui l'intéresse, lui, c'est ce qu'il a vu. Alors pour la peine, elle va se concentrer dessus aussi, et advienne que pourra des sentiments indésirables qui se glissent dans son ventre, le tordant dans tous les sens.

« Bref, qu'importe. Dis-moi plutôt tout ce dont tu te souviens. »

Pour la peine, elle ne le regarde même plus, concentrée sur ce stupide verre d'eau fraîche qu'elle voudrait lui envoyer à la figure. Pas parce qu'elle est en colère, non - encore que… Mais parce qu'elle serait sûre, au moins, qu'il prend soin de sa santé, à étouffer ses flammes au lieu de les laisser le consumer.



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Mer 26 Avr - 21:45


A Painful Aftermarth
Ft. @Aethel
La main de la jeune femme se pose résolument sur son épaule son regard s’attendrit légèrement. Qu’est ce qui se prépare ? L’enfer sans doute. Repense à cette voix qu’il a entendue. Serre encore davantage les dents, il pourrait se briser la mâchoire. Mais ses caresses lui arrachent un frisson, lui remuent les entrailles, partagé entre soulagement infime et colère débordante. Il ne répond pas encore à sa question, il ne voulait pas s’emporter, encore moins avec elle.

Elle enchaîne alors et de nouvelles paroles sont prononcées. Elle avait sans doute raison, le Gouverneur devait en être informé… Et ce qu’il savait elle devait le savoir aussi. Nouveau frisson encore plus intense lorsque sa main atteint la sienne. Elle dit avoir confiance en lui et ça lui fait du bien de l’entendre. Ferme les yeux dans un soupir.

La Balance desserre ses doigts un à un de la grippe de son arme et il la laisse faire les sourcils froncés. Puis elle lui prend la main et l’emmène sur le canapé dans lequel il s'affaisse sans faire d’histoire. Nouveau soupir d’agacement. Serre de nouveau les dents. Ce que sa poitrine était douloureuse…

Rouvre les yeux de surprise lorsqu’il sent le tissu au coin de sa lèvre. Son regard s’adoucit en la regardant ainsi prendre soin de lui. Mais malgré tout la colère ne part pas. Il la laisse faire, silencieux, sans la quitter des yeux. Elle se relève et c’est un nouveau soupir qui passe la barrière de ses lippes. Tente de se détendre, de se refroidir, en passant sa main dans ses cheveux. Puis la revoilà qui pose un verre d’eau sur la table en face de lui. Il ne peut rien avaler, même pas un pauvre verre d’eau. Car sa gorge est nouée. Il ne la regarde pas, fixe seulement le liquide transparent qui semblait le défier.

Mais lorsqu’elle prononce ces mots qui montrent son inquiétude pour lui, il tourne doucement la tête en sa direction. C’est une chose qu’il ne voulait pas. Qu’elle ait à gérer ce genre d’inquiétude lorsqu’il est hors de la ville. Mais en même temps… En même temps ça lui réchauffait le cœur de l’entendre dire ça.

Mais elle enchaîne soudainement en lui plantant un couteau dans le cœur. Sa mâchoire se serre si fort et sa poitrine le lance. Il détourne la tête en même temps qu’elle. Serre les poings sur ses cuisses. Il n’avait plus qu’à lui répondre. Il était venu pour ça de toute façon, non ?

- Une entité… Sombre et massive. Repense aux monstres qui les encerclaient, à cette voix qui avait pénétré son esprit. Cette… Cette chose semblait avoir les monstres sous ses ordres et… Elle s’est adressé à moi.

Il ne savait pas si les autres l’avaient entendu aussi. Ils n’en avaient pas discuté. Mais en tout cas cette créature est douée d’intelligence et connaît leur langage. Le danger qu’elle représente est incommensurable et la laisser ainsi agir sans rien faire le rendait fou.
Pose une main sur sa poitrine brûlante, sa respiration est profonde et il tente désespérément de se refroidir dans un long soupir.
Se rappelle les cadavres qui jonchaient le sol. Grimace en resserrant sa main sur son cœur.

- Toute la ville est menacée et je ne sais pas ce que cette chose prépare. Parce qu’ils ont tous choisi de fuir. Sa respiration s’accélère à nouveau, devient plus profonde sous l’effet de la frustration et de la colère. On a même pas essayer.

Putain. Ça le mettait hors de lui. Il voulait frapper la table mais il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller ainsi devant elle. Fait chier. Il n’arrivait pas à se calmer et en reparler, y repenser, ne l’aidait vraiment pas.
Prend de plus grandes inspirations mais ses poumons sifflent. Ça le brûle, ça le ronge. Prend sa tête entre ses mains, ses coudes posés sur ses genoux. Bordel, calme toi ! Plonge son visage dans son coude, celui  à l’opposé de la Balance bien sûr,  pour tousser à nouveau avant de soupirer, fatigué par son corps bouillant.

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Baal Etheria
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Baal Etheria
Jeu 27 Avr - 10:40


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A painful aftermarth

Baal Etheria

Elle s'en veut. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Néanmoins, elle ne desserre pas les lèvres, se contentant de regarder le verre d'eau plein qui, semble-t-il, jamais ne se videra. Elle veut le prendre dans ses bras, le soutenir autant qu'elle peut, mais n'ose pas faire le premier pas - et ce n'est certainement pas lui, dans l'état d'intense colère où il se trouve, qui le fera. Alors elle vise soigneusement et descend ses sentiments pour mieux les enfermer à double tour, se contentant de les regarder se débattre dans leurs chaînes imaginaires. Il n'a pas besoin d'Aethel - qui a besoin d'elle ? Il a besoin de l'assistante du Gouverneur, et de rien d'autre.

Ce qu'il lui décrit fait remonter un long frisson glacé le long des vertèbres de la Balance. Quelque chose capable de contrôler les monstres et de… parler ? Soudainement, elle se sent toute petite, avec ses problèmes purement humains tandis que, dehors, se trouve une chose aussi inquiétante. Les prochains mots du Lion aggravent le frémissement qui agite maintenant le corps de la jeune femme. Fuir. Les Diligentias, la première ligne de défense d'Aurora, ont décidé de fuir.

Malgré elle, la belle referme les bras autour de son corps tremblant et elle garde le silence, réfléchissant à toute allure. Il faut faire quelque chose. Déplacer la population, mais où ? Les enfermer dans la base militaire, et envoyer toutes leurs forces en première ligne. Non, trop simple, trop prévisible. Il faut qu'au moins une partie de leurs troupes prennent la créature - les créatures - à revers. À moins que…

« Personne n'a tenté de communiquer ? »

Sa voix vacille un peu. Même pour elle, l'idée paraît folle et, à la fois, pas si étrange que ça. Si cette chose peut s'exprimer, d'une façon ou d'une autre, c'est qu'elle peut raisonner. Si tel est le cas et qu'elle décide de venir jusqu'à la ville, c'est qu'elle cherche quelque chose - sur un plan physique ou spirituel. Le tout est de savoir quoi et, pour le savoir, encore aurait-il fallu engager la discussion. D'un autre côté, la rousse n'est pas stupide - si son compagnon est dans un tel état, c'est qu'aucune autre option n'était envisageable sur le moment. La fuite. Si telle était la seule solution, elle n'ose imaginer de quelles horreurs ils ont été les témoins.

Enfin, elle ose reporter son regard hésitant sur son interlocuteur, le regardant souffrir en silence, le visage dans son coude. C'en est trop : la carmine déplie les bras pour mieux les diriger vers Baal et l'enlacer avec tendresse. Elle sent qu'elle va se faire envoyer sur les roses, mais tant pis. Elle le sent tremblant de rage contenue, chaque fibre de son être prête à retourner se battre. Un long soupir s'échappe des lèvres rosées tandis qu'elle lui caresse doucement le dos du plat de la main, l'autre s'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage de peur qu'il ne s'éloigne.

« Vous… Non. Tu. Tu as fait tout ton possible. »

Sa volonté de défendre la ville, elle la comprend, la soutient même. À sa place, elle aurait souhaité en faire autant, aurait levé les armes et se serait jetée à corps perdu dans la bataille. Mais une part d'elle ne peut que remercier les étoiles de l'avoir ramené vivant et entier, avec l'information en prime. Il ne s'en rend peut-être pas compte mais, s'il était tombé sous la menace, Aurora n'aurait jamais su à quoi s'attendre - maintenant, la ville peut se préparer.

« Merci, Lieutenant. » Ses bras se resserrent autour du corps bouillant de son vis-à-vis. Elle a chaud, assez pour que sa peau en rougisse, mais n'en démord pas. « Maintenant, repos, soldat. »

Malgré ses paroles qui ont tout d'une composition formelle, sa voix est douce, craquelée de larmes contenues. Le silence retombe sur ces mots, le temps pour elle de se remettre de ses émotions avant de reprendre d'une voix calme mais embarrassée.

« Je m'excuse. Je n'ai pas été très fine. Je suis réellement heureuse que tu sois revenu. »

Même si elle en regrette les circonstances. Son inquiétude continue pourtant à la ronger, comme le feu le ronge lui de l'intérieur. Continuant ses caresses d'une main, l'autre remonte le long du corps du ténébreux pour venir se glisser en coupe le long de sa mâchoire serrée.

« Laisse-moi t'aider. »

Comment ? Elle-même l'ignore, mais son pouce caresse la joue du jeune homme avec une tendresse renouvelée, bien loin de la distance qu'elle s'était promis de garder pour ne pas le gêner. Elle aimerait qu'il lui dise quoi faire, mais s'attend à un "rien" résonnant, aussi se contente-t-elle de se coller contre son corps pour essayer d'absorber au moins une partie de sa chaleur.



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Aethel Leiner
Sam 29 Avr - 17:22


A Painful Aftermarth
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Communiquer ? Un grognement de colère lui échappe. Non. Rien. Ils ont fui dès qu’ils en ont eu l'occasion. Certains sans attendre les ordres. Et ça le foutait hors de lui Baal. Ils n’avaient rien su tirer de ce premier contact. Rien.

- Tu parles ! Ils ont fui dès qu’ils ont pu.

Bien obligé de les suivre. Ceci dit, il était déjà bien trop en colère sur le moment pour tenter de communiquer. Et ça n’aurait sans doute pas aidé qu’il rentre dans le tas. Mais est-ce vraiment mieux de passer pour des lâches ? Inspire profondément puis expire longuement, tentant désespérément de trouver un peu de fraîcheur dans l’air qui pénètre ses poumons enflammés. Suffoque. Tousse. Fait chier ! Serre le poing et passe son pouce au coin de sa lèvre, faisant disparaître une goutte du liquide rouge qui y avait fait son apparition.

Mais il sent soudain un contact réconfortant, les bras de la Balance l’enlace. Lui arrache un frisson, serre la mâchoire de plus belle. Sa respiration accélère encore un peu et sa poitrine le brûle. Chaque inspiration est difficile. Mais à ses mots, tout s’arrête un instant. Recrudescence de ses flammes, chaleur intense qui envahit ses poumons. Retient une nouvelle quinte de toux dans un soupir mais le goût du sang s’installe tout de même dans sa bouche.

-  Ce n’est pas l’impression que j’ai.

Une rage intense contre lui-même. Mais qu’aurait-il pu faire seul face à tout ça ? Rien. Rien du tout. Et cette impuissance le ronge. Quelques paroles de plus, prend son visage dans sa main. Repense à ces hommes morts pour rien. A cette peur qui semblait leur ronger à tous les entrailles, à cette ardeur furieuse qui s’était emparée de lui. Lui qui n’avait servi à rien aujourd’hui. Ses yeux sont humides mais les larmes ne sauraient couler. La chaleur de son corps les en empêche.

La jeune femme resserre son étreinte autour de son corps brûlant. Mais malgré ça, malgré cette peur de lui faire mal qui lui prendrait normalement les tripes, il la laisse faire… Il n’a pas la force de la repousser, il est trop fatigué et… Il n’en a pas envie.

Repos.

Redresse la tête et ouvre doucement les yeux. Ce mot résonne dans sa tête. C’est fini Baal alors arrête d’y penser. Tu ne peux pas y retourner, tu ne peux pas te battre seul. Ses muscles se détendent légèrement. Laisse échapper un long soupir. Il essayait de refroidir, il essayait de prendre de la distance. Mais son sang est bien trop chaud. Se surprend même à s’appuyer doucement contre elle.

Mais serre la mâchoire de plus belle lorsqu’elle s’excuse. Lorsqu'elle lui dit qu’elle est heureuse qu’il soit revenu. Comment lui en vouloir ? L’assistante du gouverneur n’est pas faite pour s’inquiéter de la vie des soldats mais plutôt pour s’assurer que la protection du Gouverneur et par extension de la ville est correctement mise en place. Alors un Lieutenant de moins… Pourtant. Pourtant c’est ce qu’il voulait entendre et il s’en veut pour ça.

Sa main se glisse sous sa mâchoire et il tourne enfin doucement la tête vers elle. Noit ses ambres dans la mer flavescente de ses pépites. Respire profondément, ne la lâche pas des yeux, attend seulement qu’elle parle, haletant. Un homme à bout, voilà ce qu’elle avait devant elle. L’aider ? Il ne savait même pas si elle le pouvait. Est-ce que quelqu’un peu ? Il resta silencieux un moment, ses yeux plongés dans les siens, avant que son regard ne dérive pour se poser sur ses lèvres. Approche lentement son visage du sien avant de l’embrasser tendrement, glissant ses mains sur ses joues, cherchant sa langue de la sienne avec douceur. Décolle finalement ses lèvres, essoufflé, avant de la prendre dans ses bras et de plonger sa tête au creux de son cou, son souffle brûlant caressant sa peau de porcelaine.

- Reste…

Un murmure.
Resserre son étreinte pour canaliser sa colère. Ses idées étaient embrouillées et il ne savait pas pourquoi il l’avait embrassé maintenant. Les choses se bousculaient bien trop et il avait désespérément besoin de se calmer, de se refroidir.

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Baal Etheria
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Baal Etheria
Dim 30 Avr - 11:49


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A painful aftermarth

Baal Etheria

La fuite. Malgré elle, la belle serre ses mains en de petits poings enragés. La première ligne de défense d'Aurora qui avait fuit avant même de prendre la température. Comment ne pas comprendre le Lieutenant ? Néanmoins, elle prend une grande respiration, tente de se détendre. Pour eux deux, elle se doit d'être celle qui reste calme. Ses mains se desserrent, elle se rapproche du corps du Lion pour mieux l'enlacer, tenter d'absorber sa chaleur qui fait rougir sa peau comme un chaud soleil d'été. Elle le sent se tendre contre elle, sa respiration s'accélérer à ses paroles. Il s'en veut, comme peu d'hommes sont capables de s'en vouloir. La Balance pose un instant son front contre l'épaule de son interlocuteur, frottant sa tête contre son corps avant de la relever pour chercher son regard, qu'elle ne trouve pas immédiatement. Elle sait que si ça n'avait tenu qu'à lui, quelque chose aurait été fait.

« Ta colère est une preuve suffisante que ton sens du devoir est intact. » Elle ne peut pas nécessairement en dire autant du reste de l'expédition. « Et elle est légitime, même si tu ne la dirige pas dans la bonne direction. »

D'un autre côté, elle ne peut qu'imaginer la situation : des morts, sans doute, et une créature capable de contrôler les monstres, de communiquer, et Dieu seul sait quoi d'autre. La peur qu'elle a exprimée à Sham quelques jours auparavant revient hanter son esprit, tordre son estomac dans tous les sens. Et si les monstres, eux aussi, avaient leur équivalent des douze ? … Impossible, n'est-ce pas ? Non, ce ne sont que des mutations, des anomalies de la nature. Mais alors, que sont-ils ? Le Lion, la Balance, le Poisson, le Taureau et tous les autres ? Rien de mieux, en vérité, aussi la possibilité n'est-elle pas de zéro.

Mais pour l'heure, la rousse s'en moque. Au fond, ce ne sont que des problèmes lointains pour lesquels elle ne peut rien faire sur l'instant, alors qu'elle peut, au contraire, faire quelque chose pour son interlocuteur bien-aimé : être présente pour lui, corps et âme. Lorsqu'il se noie enfin dans ses pupilles flavescentes, elle lui sourit tendrement, resserrant son étreinte autour de lui, continuant de lui caresser le dos tandis qu'il approche son visage du sien, venant enfermer ce dernier de ses grandes mains chaudes. Le baiser, s'il la surprend légèrement, fait naître un tas d'émotions dans son corps et dans son esprit. Des papillons dans son ventre, une plénitude dans son âme. Sa langue va à la rencontre de celle du brun, la caressant avec autant de douceur que de chaleur, comme si elle retrouvait sa place légitime. Même le goût du sang ne la dérange pas. Ses phalanges blanchissent contre la peau basanée du ténébreux, ses doigts retenant son visage pour prolonger le baiser jusqu'à la laisser tout aussi essoufflée par ce dernier.

Et enfin, elle est dans ses bras. Au chaud. En sécurité. Son souffle caresse sa nuque, délogeant quelques mèches cuivrées de cette dernière, et la main de la carmine glisse naturellement de la mâchoire à la chevelure de Baal, venant caresser cette dernière avec affection tandis que celle dans son dos n'a jamais arrêté ses caresses.

« Je n'avais pas prévu de partir. » souffle-t-elle, presque amusée, tout contre son oreille.

Pour aller où, de toute façon ? Certainement pas hors de son appartement où la pluie a commencé à marteler les fenêtres. Et plus sérieusement…

« À moins d'une demande expresse, je resterai toujours pour toi. » ajoute-t-elle, le souffle court. « Tout comme je n'ai pas peur de ton feu, je n'ai pas peur de ta colère. »

Elle accepte ses bons comme ses mauvais côtés, sans hésitation, sans retenue. Sa fougue, elle l'accueille sous toutes ses formes, ne craignant pas de se faire emporter par cette dernière sinon dans leurs meilleurs moments. Serrant un peu plus fort l'attaquant contre son cœur, Aethel ferme brièvement les yeux, se mettant à chantonner tout doucement, d'une voix douce et juste, elle qui ne le fait d'habitude pour personne, sinon elle-même sous sa douche. S'interrompant un instant, se glissant encore plus tout contre le corps bouillonnant de son amant, la Balance laisse alors s'échapper des mots forts, presque durs.

« Et lorsque le moment sera venu, nous affronterons la menace. Ensemble. »

Parce que même à distance, elle ne le laissera pas tomber.

« Maintenant, je t'en supplie, bois. Je ne veux pas encore me retrouver avec un cadavre chez moi. »

Mais ne se rendant pas compte de l'énormité qu'elle vient de laisser s'échapper malgré elle, la jeune femme reprend son fredonnement, frottant délicatement le corps du Lion de ses mains fines.



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Aethel Leiner
Ven 5 Mai - 14:13


A Painful Aftermarth
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Son sens du devoir ? Intact. Ce n’est pas là sa première préoccupation. Il aurait voulu se battre pour tous ces gens qui n’ont rien demandé, et il aurait voulu le faire quel que soit son statut. Pourtant, ses paroles l’apaisent un peu. Savoir qu’elle comprenait sa colère, qu’elle la trouvait légitime. Seul face à tous ses camarades, il retrouve là un peu de réconfort. Car son avis n’est pas encore démenti, parce qu’elle le comprend.

Après ce baiser qu’il n’avait su retenir, sa chaleur ne descend pas et c’est son corps collé contre le sien qu’il la lui transmet. Pourtant il ne veut pas bouger. Son cœur tambourine dans sa poitrine mais c’est en écoutant le sien qu’il s’y accorde, ralentissant comme il le peut. Il savoure ses caresses, respire profondément, ferme les yeux. Calme toi Baal. Elle n’a pas prévu de s’en aller. Il était rassuré et pourtant… Il ne savait pas ce qui lui avait pris à lui demander de rester. C’est idiot de sa part de lui en demander autant. Cette femme a bien mieux à faire que de s’occuper d’un homme incapable de se contrôler.

La suite est encore plus douce à ses oreilles. S’il ne lui demande pas, elle restera… Et encore une fois elle n’a pas peur de brûler. Lui, en revanche, craint toujours de la blesser. Mais il sait, malheureusement, qu’elle ne reculera pas seule. Alors il faudra qu’il l’éloigne s’il ne veut pas la marquer, s’il ne veut pas l’emporter avec lui dans le brasier qui le consume. Serre la mâchoire, resserre son étreinte. Un long soupir suivit d’un baiser déposé au creux de son cou. Puis un murmure.

- Mais moi j’en ai peur…

Pas pour lui mais bien pour elle. Effrayé à l’idée de blesser les gens qu’il aime.
Elle se met alors à chantonner et sa douce voix apaise au moins un peu ses maux. Il respire profondément, tente de se refroidir désespérément. Mais elle s’arrête. Lui dit qu’ils se battront ensemble le moment venu. Alors il serre la mâchoire, inspire profondément, expulse tout l’air brûlant qui se loge à l’intérieur de ses poumons. Lorsque la menace sera aux portes de la ville, il ne combattra pas seul.

Mais elle enchaîne en lui demandant de boire. Un grognement mécontent. Elle avait raison mais il aurait du mal. Néanmoins, quelque chose de plus important le frappe dans ses mots. Un mort chez elle ? Encore ? La confusion s’installe sur son visage et il redresse la tête pour plonger ses ambres dans ses pépites, les sourcils légèrement froncés.
Le Lion englobe le visage de la Balance et il la regarde, l’air à la fois inquiet et sérieux.

- Que viens tu de dire ?

Il ne la laisserait pas s’échapper. Ces paroles sont bien trop intrigantes et choquantes pour les laisser filer sans avoir d’explications.

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Ven 5 Mai - 17:05


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A painful aftermarth

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Il est là, et sa présence lui réchauffe le cœur, au propre comme au figuré. Il aurait pu refuser, ne pas répondre, ne pas venir. Mais il l'a fait, malgré sa colère et malgré son feu qui le consume. Alors elle chantonne doucement en lui frottant le dos, un doux sourire collé sur ses lèvres rosées tandis qu'elle respire à plein poumon son odeur. À sa peur, elle répond le plus naturellement du monde :

« Je serai courageuse pour deux. »

Mais alors qu'elle lui demande de boire, elle lâche alors une énormité, celle qu'elle ne devrait pas lâcher et, lorsqu'il englobe son visage, plongeant ses ambres dans ses pupilles flavescentes, la Balance se fige comme une biche prise au piège, cesse ses caresses, entrouvre les lèvres comme un poisson hors de l'eau.

« J-Je… »

Elle l'a dit, sans le vouloir. Qu'il y avait déjà eu un cadavre chez elle. Son cœur s'emballe, sa respiration s'accélère, et elle détourne les yeux loin, loin du Lion qui la scrute, sérieux, inquiet. Elle ne veut pas l'inquiéter, mais elle n'est pas sûre que la vérité soit plus belle à avouer. Après un long, très long moment de silence pendant lequel elle pondère la question, elle finit par soupirer et se détache du corps de son amant pour mieux se tourner, affichant à son regard son dos qu'elle dévoile d'une main qui soulève ses cheveux détachés. Par son dos nu s'affichent alors toutes les marques, toutes les cicatrices qui couvrent son corps autant qu'elles couvrent, d'une certaine manière, son crime. Du bout des doigts de l'autre main, elle vient caresser celles qui atteignent ses épaules, avant de soupirer une nouvelle fois, plus profondément.

« Huit ans. » Une pause. « J'avais huit ans quand ma mère adoptive a commencé, et ça a duré huit années supplémentaires. »

La belle laisse retomber sa longue chevelure cuivrée, recouvrant la moitié des traces de cravache, laissant son regard se promener autour d'elle, partout dans la pièce excepté sur Baal. Elle l'ignorait jusque là, mais elle a honte. Aussi honte de sa faiblesse que de son manque de remords. Elle se revoit sur le palier de l'escalier, recroquevillée vers le sol, esquivant soudainement le coup avant d'envoyer ses mains vers l'avant - vers celle qui a perdu pieds, la poussant ainsi vers sa chute mortelle.

« J'en ai vingt-six aujourd'hui, alors si tu fais le calcul… »

Dix ans plus tôt, la Balance s'ouvrait à son pouvoir face au cadavre encore chaud de sa mère. Drôle de coïncidence, couplée d'un sentiment étrange, entre la panique et la fascination, entre la peur et la joie sauvage.

« C'était un accident et, en même temps… pas vraiment. J'ai prié les Étoiles pour que ça arrive. Il s'avère juste que mes mains ont fait le travail avant que ma tête réalise vraiment ce qu'il se passait. »

Enfin, elle se retourne en direction du ténébreux, une trace de larme coulant le long de sa joue pâle. Pas qu'elle pleure pour la mort qu'elle a causé, mais bien pour l'aveu qu'elle fait en cet instant. Pour la perte d'une innocence qu'elle n'est pas sûre d'avoir un jour réellement possédé.

« Les gens ont pensé à une attaque, un cambriolage. Seul… le Gouverneur sait. Et maintenant, toi. »

La Balance cherche le regard du Lion, se mordant furieusement la lèvre inférieure à sang. Quelques gouttes perlent, se frayant un chemin sur son menton tandis qu'elle retient des larmes furieuses. Elle ne veut pas révéler sa faiblesse, mais en cet instant, tout en elle crie au secours, quand bien même souhaite-t-elle cacher un maximum ses blessures - certaines, au fond, jamais ne s'effacent.



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Mar 9 Mai - 0:31


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Il le voit bien. Qu’elle ne s’est pas rendu compte de l’énormité qu’elle venait de déballer avec la plus grande normalité. Son air est toujours inquiet, il la regarde bégayer sans trouver les mots. La regarde fuir son regard. Inspire pour rejeter l’air de ses poumons immédiatement. Cherche son regard.
Reviens.
Parles je t’en prie.

Le silence s’allonge, il est interminable. Sa mâchoire se serre, sa poitrine le brûle, le lance. Et elle se décolle finalement de son corps. Le Lion retire ses mains et la laisse faire sans la lâcher des yeux. La voilà qui se tourne pour lui montrer son dos et ça lui serre le cœur, fait grimper davantage la température. Resserre encore sa mâchoire, à s’en briser les os. Parce qu’il savait que ces marques l’avaient fait souffrir. Il n’avait jamais rien demandé mais ce soir, voir la carmine les lui montrer ainsi le détruit.

Elle parle enfin et lui serre les poings. Il voulait tout détruire. La colère l’envahit de plus belle, la rage boue dans sa poitrine et son palpitant cherche à sortir de sa cage thoracique. Chaque bouffée d’air est un supplice, lui brûle la gorge, irrite ses poumons. Alors il retient sa toux, sa mâchoire est bien trop contractée pour la laisser sortir, même si le goût du sang lui, est bien présent. Ne pas exploser. Ne pas s’enflammer. C’était si dur, tout se cumulait.

Le calcul ? De quoi est ce qu’elle parle ? La colère l’aveugle et il ne comprend rien. Tout ce qu’il voit c’est une femme qui s’est fait battre et il ne peut le supporter. Un accident ? Qui… Sa mère ? Elle… L’a tué ?
Une gamine qui met fin à la vie de sa mère par accident. Une gamine battue par une femme qui abusait de son pouvoir sur elle. C’est mieux comme ça. Si elle ne l’avait pas fait, lui l’aurait tué aujourd’hui.

Lorsqu’elle se retourne enfin à nouveau vers lui, son regard est terrifiant car la colère le possède. Mais il ne peut rien y faire. Ses flammes le brûlent et le feu était déjà allumé avant son arrivée.

- Tu l’as tué ?

Son ton était sec.
Le Lieutenant pouvait paraître effrayant mais il ne pouvait rien y faire il n’y pensait même pas. Ses ambres ardentes, furieuses, sont plongées dans les pépites humides de la jeune femme. Et la vue de cette larme… C’en est trop lui. De la fumée s’échappe d’entre ses dents. Il se consume, s’embrase. Et bientôt un incendie se déclarerait ici.
Et maintenant son sang.

Non. Non. NON.
Il ne voulait pas le voir couler.

Se saisit brusquement de son bras, furieux, brûlant d'une rage incontrôlable.

- Arrête, je t’en supplie !

Mais il la lâche de suite, comme s’il venait de se brûler, parce qu’il savait qu’il était bien trop chaud et que c’est elle qu’il venait de brûler.
Il ne voulait pas s’emporter, pas devant elle et encore moins contre elle. Mais voilà qu’il venait de hausser le ton sans le vouloir.
Il voudrait la prendre dans ses bras, la rassurer, la caresser, être doux avec elle. Mais il ne peut pas la toucher et rien ne sort d’entre ses lèvres si ce n’est son sang dans une quinte de toux déchirante.
Tente de trouver de l’air, tente de respirer mais ça le brûle tellement.
Putain. Fait chier. Baal tu n’es qu’un imbécile. C’est elle qui souffre et c’est toi qui t’effondre.
A quoi est-ce que tu sers ?

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Mar 9 Mai - 17:11


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Est-ce qu'elle l'a tuée ? Oui. Plus d'une fois, en vérité. Mais sa peur de la réaction du Lion prend le pas sur sa franchise, et elle ne parle pas de ses escapades nocturnes destinées à réveiller la morte pour mieux la ramener à son sommeil éternel. Combien de fois l'a-t-elle fait en dix ans, au mépris du danger ? Combien de fois a-t-elle traîné sa carcasse loin du cimetière pour aller panser ses blessures et ses larmes dans un coin de la ville ? Trop de fois pour être comptées, elle en a conscience. Alors elle se contente de hocher la tête, livide, les lèvres exsangues à force d'être mordues, avant d'ajouter un petit :

« Elle a été la première… que j'ai relevée. »

Soudainement, la façade s'écroule. Le sang perle, tandis que les larmes dans ses yeux se font plus nombreuses. Effectuer son premier meurtre et éveiller son pouvoir le même jour, quelle douce coïncidence, pas vrai ? Elle ne goutte pourtant pas à l'humour particulier du destin. Au contraire, elle le déteste, et se rappelle avec tellement d'acuité de sa fascination pour le corps réanimé qu'elle en souffre. De fait, elle est prise par surprise lorsque Baal s'empare de son bras, l'air furieux, pour la supplier d'arrêter. Au début, elle ne comprend pas. Puis, d'une main, elle tâte le terrain de son menton, regarde le sang qui dégouline sur ses doigts. Son regard se durcit brièvement, avant de retrouver les ambres incandescentes de son interlocuteur qui l'a lâchée aussi vite qu'il l'avait saisie. Il semble… perdu.

Léchant ce qu'il reste de sang du bout de la langue, la Balance avance doucement sa main en direction de celle du ténébreux, esquissant un petit sourire contrit. Elle n'a jamais souhaité lui infliger des tourments qui sont censés n'être que les siens, et pourtant elle vient de le faire dans l'inconscience la plus totale. Le temps semble s'arrêter tandis que ses doigts frôlent ceux du Lieutenant tandis qu'elle penche la tête de côté pour l'observer avec plus d'attention. Il tousse de nouveau, et le sang s'écoule à son tour d'entre ses lèvres. Lentement, la rousse se rapproche et vient lécher ce sang de sa langue déjà gorgée d'hémoglobine, bien plus efficace que le mouchoir qu'elle a utilisé plus tôt, sans la moindre once de honte dans son acte.

A-t-elle souffert de la morsure du feu un peu plus tôt ? Oui. Son poignet porte une vague marque rougeâtre pour en témoigner. Est-ce qu'elle redoute pour autant ce dernier ? Toujours pas, pas plus que la dernière fois, pas plus que lorsqu'elle a affirmé n'avoir peur ni de son feu ni de sa colère.

« Baal… » murmure-t-elle contre ses lèvres.

Elle aimerait lui dire de ne pas se craindre lui-même, mais ce serait renier des années de souffrance, et elle est trop bien placée pour oser briser un tel tabou. Alors elle décide de dire autre chose, quelque chose de plus proche de leurs sentiments respectifs.

« Reste. À moins que mon statut de meurtrière involontaire change la donne. »

Et de se rapprocher de son corps, prenant garde à ce que leur peau ne fasse que se frôler, que le tissu reste toujours une protection entre eux en dehors de ses doigts qui jouent avec la pulpe des siens. Elle non plus ne veut pas être seule ce soir, seule avec ses démons, tout comme lui avec les siens. Attrapant son t-shirt de sa main encore libre, l'assistante attire son compagnon vers elle, plaquant ses lèvres contre les siennes, goûtant à sa chaleur et à son sang au point que le sien ne fait qu'un tour, que la tête lui tourne. Puis elle se lève, tirant toujours doucement sur le tissu pour pousser le jeune homme à la suivre, respectant, pour un bref moment au moins, la distance qu'il semble vouloir garder entre eux.

« Si tu ne veux pas boire, viens au moins te passer de l'eau sur le visage et sur le corps. »

Sa direction ? La salle de bain, dans laquelle trône une baignoire en coin qui a tout le nécessaire pour être confortable. À la résolution qu'il y a dans le regard d'or de la jeune femme, il semble qu'elle soit décidée à le pousser dans l'eau si nécessaire, aussi ferait-il peut-être mieux de ne pas résister. Quoique, d'un autre côté, de par leurs carrures nettement différentes et leur première rencontre, il n'est pas difficile de savoir lequel d'entre les deux aurait le dessus dans un rapport de force.

« Et cesse d'avoir peur de me blesser. Je suis seule à pouvoir décider de prendre ce risque. » ajoute-t-elle en déposant sa main libre sur sa joue, la caressant avec une douceur insoupçonnée malgré la chaleur ressentie.



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Mer 10 Mai - 2:22


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La première qu’elle a relevée… Une gamine de huit ans qui tue sa mère abusive et la ramène d’entre les morts. Ça le rend fou. Et son esprit se perd, sa vision se brouille, ses sens s’exacerbent tandis que la chaleur monte au cœur de sa poitrine. Ça ne s’arrête pas et il ne semble plus pouvoir revenir.

Avait-elle peur de lui, à se faire souffrir ainsi ? Il était terrifié à cette idée, à l’idée de l’effrayer, à l’idée de lui montrer cette part incontrôlable de son être. Cette flamme indomptable qui emporte tout sur son passage sans distinction. Pourtant il sent un contact qui fait vibrer tout son être. Ses doigts si fins, si doux, frôlent sa main. Et avant qu’il n’ait le temps de réaliser, la carmine récupère le sang qui coulait sur ses lèvres de sa langue. Son souffle est coupé, sa mâchoire serrée. Il ne la comprend pas…

Elle prononce son nom dans un murmure qui disparaît sur ses lèvres et son air inquiet ne disparaît pas, lui. Sa colère, sa douleur et ses flammes non plus. Pourtant la suite de ses paroles le rassure.
Non.
Il n’a que faire de l’acte maladroit d’une enfant terrorisée. Ce qui le dégoute, ce qui l’exècre, c’est cette femme qui se prétendait mère. Pourtant les mots ne lui viennent pas. Il voudrait pouvoir le lui dire. Qu’elle n’y est pour rien, que ça ne change rien. Mais il n’y arrive pas.

Son corps se rapproche du sien, sa peau frôle la sienne. Inspire brusquement avant d’aussitôt expirer l’air brûlant qui se trouvait dans ses poumons, trahissant son souffle saccadé.
Et elle se saisit finalement de son haut pour le tirer vers elle, lui volant un baiser. Le Lion trahit sa surprise dans un gémissement qui se meurt contre ses lèvres. Mais elle y met fin à ce baiser. Bien trop tôt. Et le fauve est déboussolé, ne sait plus où donner de la tête. Alors il se laisse faire, se laisse tirer.

Cette femme l’ensorcèle, vraiment. Il la suit, incapable d’aligner un mot, ne lui résistera pas. Les voilà dans la salle de bain et il est déjà prêt à accepter son sort.
Sa main se glisse sur sa joue avec douceur et ses iris incandescents sont hypnotisés par les reflets flavescents de ses pépites.
Un soupir brûlant tandis qu’elle prend la parole.
Elle a raison et pourtant… Pourtant il ne veut plus blesser personne. Mais pour ce soir il l'écoute et retrouve enfin ses mots. Approche une main de sa joue avec hésitation avant de finalement la poser avec délicatesse sur sa peau de porcelaine, la faisant glisser jusque dans sa nuque.

- Je ferai ce que tu veux. Mais je t’en prie cesse de te faire du mal. Tout ça n’est pas ta faute.

Ses yeux ne peuvent s’empêcher de dériver vers ses lèvres et c’est à son tour de lui dérober un baiser. Baiser d’une douceur insoupçonnée. Bien trop effrayé à l’idée de la brûler.
Puis un murmure contre ses lippes.

- Je l’aurais tué moi-même si tu ne l’avais pas déjà fait…

L’espoir qu’elle n’entende pas ces paroles qu’il n’avait pu retenir.
L’espoir qu’elle soit rassurée maintenant, au moins un peu.
L’espoir qu’elle ne se fera plus de mal à cause de cette histoire.

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Mer 10 Mai - 10:27


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La jeune femme ne sait pas ce qui lui prend ; en la présence de Baal, ses soucis habituels s'envolent pour en faire naître de nouveaux, comme la peur que son regard sur sa personne change après son aveu. Pourtant, il ne change pas. Au contraire, elle peut y lire une certaine forme de compassion à travers la colère qu'il ressent pour la figure maternelle disparue. Et enfin, il s'adoucit, se laisse aller, abandonne le combat. Sa main rejoint la joue de la carmine, puis sa nuque, et elle sent des picotements envahir son ventre tandis qu'elle attend avec expectation la suite, un sourire répondant à ce geste d'une douceur insoupçonnée malgré son hésitation. Le baiser qu'il lui vole après lui avoir enjoint à ne pas se faire de mal a un goût de trop peu, mais elle comprend ; il redoute de la blesser, lui. Quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse, elle ne pourra probablement jamais effacer cette peur de son esprit torturé - et pourtant, pourtant... une partie d'elle se donne le devoir d'essayer. Parce qu'elle le veut, entièrement, jusque dans ses défauts. Même ce murmure qu'il semble vouloir cacher, elle l'accepte, l'accueille à bras ouverts, et esquisse même un petit rire en réponse. Quel beau couple de meurtriers en puissance ils forment !

Redevenant sérieuse, elle fixe ses iris dans les siens, fronce les sourcils pour se donner un air impressionnant qui ne marche qu'à moitié et lui caresse la joue de la pulpe du pouce.

« Alors cesse de te torturer. Ce n'est pas ta faute non plus. »

Que l'on parle de ce qu'elle a vécu, de son feu qui le consume ou de ses camarades qui ont fuit le combat, rien n'est de sa faute à lui. Presque à regret, elle détache ses mains de son corps, l'une de sa joue, l'autre de son torse au travers du tissu, et s'éloigne juste le temps d'aller allumer le robinet de la baignoire en coin avant de revenir à lui, de peur qu'il se fasse la malle entre temps. Mais il a bien dit qu'il ferait ce qu'elle voulait, pas vrai ?

« Je ne t'oblige à rien, mais… Voilà de l'eau en suffisance. »

Il y a, dans sa voix, comme une note de regret, le regret de ne pas pouvoir le refroidir autrement qu'en lui proposant de s'immerger dans l'eau. En attendant que l'eau remplisse le bain, la rousse attrape une serviette et la mouille pour mieux venir la passer sur la peau bouillante de son vis-à-vis ; son visage puis, après s'être appliquée à l'aider à retirer une couche de vêtements, ses bras. Puis, sous le prétexte de l'attente, elle se penche de nouveau sur son visage et vient chercher ses lèvres, prenant cette fois-ci le temps de jouer avec ces dernières, de les lécher, de les mordiller avant de l'embrasser plus fougueusement que la première fois, glissant sa langue à la recherche de la sienne.

Lorsqu'elle décide enfin de rompre le contact, leurs bouches reliées par un mince filet de salive, elle se pourlèche la lèvre supérieure en jetant un regard amusé au beau ténébreux.

« Et maintenant, à l'eau, Lieutenant. »

Elle s'applique alors avec une lenteur délibérée à le déshabiller, pour lui laisser l'occasion de l'arrêter s'il le désire, laissant son regard courir entre son corps et ses yeux, rougissant comme une pucelle qu'on viendrait d'amener jusqu'au lit nuptial. D'habitude, elle ne se sent pas intimidée par le corps des gens mais, d'habitude également, elle ne voit ces derniers que comme ce qu'ils sont : des corps. Elle voit celui de son amant bien autrement, en revanche.

Coupant court à ses pensées perverties, l'assistante esquisse un petit sourire avant de redevenir sérieuse.

« Baal, est-ce que ça t'est déjà venu à l'esprit que les monstres… pouvaient éventuellement avoir hérité des mêmes capacités que nous ? Que les Étoiles n'avaient pas choisi que nous ? À moins que ça ne soit naturel chez certains d'entre eux… »

Décidément, cette question la hante, et elle ne peut s'empêcher de la poser à son compagnon tout en venant s'accroupir devant lui, glissant une main dans l'eau qui monte lentement mais sûrement dans la baignoire, offrant un refuge bienvenu au pouvoir du Lion.



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Mar 23 Mai - 19:35


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Le concernant la faute lui revient bien plus qu’elle ne veut le croire… Mais il l’a dit, il fera comme elle veut, alors il accepte ses caresses, ses paroles, sans dire mots. Se contentant de recevoir ses caresses avant que celle-ci ne s’éloigne finalement de lui pour allumer l’eau. Et il la regarde faire, calmement, respirant profondément, regrettant secrètement son contact. Elle revient finalement et il inspire profondément.

- Je t’ai dit que je ferai ce que tu veux…

Immobile, docile, il attend les ordres, essayant de calmer son feu intérieur. Il la regarde mouiller cette serviette avant de la laisser la poser contre sa peau. Et c'est un soupir bouillant qui lui échappe tandis que la fraîcheur du tissu vient refroidir son épiderme. Pendant tout ce temps, il ne la lâche pas des yeux, laisse son souffle brûlant inonder ses poumons, la laisse retirer son haut.

C’est avec un plaisir non dissimulé qu’il la laisse jouer avec ses lèvres puis qu’il accueille ce baiser brûlant. Ce n’est pas comme ça que la température allait diminuer… Il voulait la toucher mais il savait que ses mains allaient la brûler. Malgré tout, il pose des doigts hésitants sur sa taille, par-dessus le tissu, la rapprochant légèrement de lui. Et lorsqu’elle met fin à ce baiser, c’est pantelant qu’il la regarde, les joues rosies par la chaleur de ce contact.

A l’eau. Oui, ça lui ferait du bien, c’est certain.
La carmine s’applique ensuite à retirer le reste de ses vêtements et ses joues ne semblent pas vouloir perdre leur couleur. Alors il pose sa main sur son visage, empêchant son regard vibrant de se poser sur la jeune femme, tentant par la même occasion de chasser ces idées qui venaient parasiter son esprit.

Mais une question sérieuse est posée et réussit à le sortir de ses pensées. Retire sa main de son visage pour mieux poser ses ambres sur la Balance. Est-ce que les monstres… Peuvent avoir des capacités similaires aux leurs ? Ça ne lui avait jamais vraiment traversé l’esprit pour être honnête. Il se contentait de les empêcher de nuir et de rapporter aux scientifiques de quoi les étudier…

- Et bien… C’est une possibilité je présume. Mais je doute que la provenance soit la même. Les étoiles ont choisi de protéger les Hommes. Enfin… C’est ce que je pense. Je suppose que les scientifiques sont mieux placés que moi pour te répondre…

Il n’était pas vraiment habilité pour ça et tout ce qu’il disait il le disait selon ce qu’il avait rencontré à l’extérieur et selon sa façon de voir les choses. Très subjectif donc.

Maintenant entièrement nu devant la belle, il est libre de se glisser dans l’eau gelée qu’elle venait de lui faire couler. Et c’est ce qu’il fait, soupirant de soulagement lorsqu’il émerge finalement son torse bouillant dans le liquide transparent, libérant des volutes de vapeur dans l’air de la pièce. Ferme alors les yeux, inspire profondément.

- Pourquoi cette question si soudainement ?

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