un besoin de comprendre, pour un esprit tranquille [pv. Ace]

La journée de hier avait été d’un chaos sans précédent et le sommeil lui était clairement manquant. L’extérieure de la ville s’était agitée et les pigeons s’étaient rapidement envolés avec le Gouverneur. Une nouvelle menace qui rendait le scientifique d’autant curieux qu’inquiet, il n’allait plus avoir le droit de se reposer tant que le projet ne s’était pas calmé, stabilisé et prêt en cas de besoin.  

Mais un nouvel élément allait pouvoir l’aider, il y avait passé la nuit et les heures manquantes de sommeil pouvait se lire sur son visage, sur le café encore chaud qui reposait dans sa main.

Cependant, ce n’était pas le moment de se reposer, un nouvel appel lui était parvenu et les mots étaient claires : il ne pouvait refuser ton rendez-vous, Oberon.



L’heure était arrivée, le rendez-vous était posé. En vue de votre relation, Ace t’avait fait venir dans son laboratoire privé, personne ne pourra venir vous déranger.  

« Tu veux un café ? » Te demanda-t-il alors qu’il était déjà en train de s’en préparer un nouveau, il en avait bien besoin aujourd’hui.

« J’ai entendu dire que votre mission précédente ne s’était pas terminée de la meilleure des manières. Je serais curieux d’en apprendre plus. » On n’arrêtait jamais sa curiosité, le scientifique aimait apprendre, connaître et que rien ne lui glisse entre les doigts.

Même si par moment, il se précipitait un peu.

« Enfin, une fois que tu m’auras expliqué la raison de ta venue, cela semblait pressant. » Si tu avais répondu positivement à son café, il te l’avait posé en face de toi, sur la table alors qu’il s’était rapproché.  

Son attention posée sur toi, Oberon. Il était prêt à t’écouter.  

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Quand tu répondis positivement à sa proposition, ce fut sans attendre que le chercheur te fît un café, vint le déposer à tes côtés avant de t’écouter.
Il avait besoin d’entendre toutes les versions de cette mission, il y avait des ombres qu’Ace voulait comprendre, sa curiosité était toujours aussi piquée. Ce fut presque déçu de t’entendre changer le sujet de la conversation, enfin…

Pas tant que ça.

Immédiatement, tu lui dis de ne pas te transformer en rat de laboratoire. Tu sais que… Rien que dire ces quelques mots, le jeune homme hausse un sourcil en se demandant... pourquoi.

« Très bien, j’essayerai de faire en sorte que non. » Te répondit-il alors que dans sa tête… ça sonnait comme une blague. A toi de voir si tu l’as comprise ou pas.

Ace et son humour…

La mission avait déclenché une brûlure sur ton bras ? Ses yeux se posèrent dessus. Ce n’était pas ici que tu lui avais dit avoir ta constellation ?

Il ne pouvait tirer aucune conclusion hâtive, les questions allaient fuser.

« Pour te répondre correctement, je vais avoir besoin de précision. Quand est-ce que cette brûlure est apparue ? Un monstre était-il proche ? Une attaque ? Un événement ? Si je ne me trompe pas, ta constellation est par ici, non ? » Une gorgée de son café après avoir tout déblatéré ce qu’il avait en tête.

« Si c’est le cas, je vais avoir besoin de t’ausculter le bras. Je ne peux pas te dire un diagnostique précis sans pouvoir poser mes yeux directement dessus. » Pour le moment, aucune expérience, de la curiosité et un besoin de savoir, de comprendre.

Allais-tu lui faire confiance ? Si ta constellation avait réellement réagit…. C’était important de le savoir.

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Doucement, le scientifique t’écouta. Parfois les moindres détails pouvaient être utile. Vous approcher d’un terrier, pourquoi pas, mais étrange quand on entend les rumeurs sur la taille de cette créature.
Pour le moment, Ace ne dit rien, écoute ton récit et prends en compte ton histoire.

Puis tu relèves ta manche et c’est à ce moment que le scientifique s’approche, observe ta constellation. Il te lance un regard comme pour te signifier qu’il allait y toucher et sans attendre plus longtemps, le Gémeau entoure ton bras de ses mains.

Quand ses doigts passèrent dessus, je te rassure délicatement, il put sentir une légère croute, comme si une brûlure avait réellement eu lieu, mais n’avait laissé… Aucune marque concernant une réelle brûlure.

« C’est étrange. Tu as une légèrement couche de croute, mais rien ne montre que tu as vraiment été brûlé. Cette dernière suit l’entièreté de ta constellation. Est-ce que tu sens une douleur quand mes doigts passent dessus ? » Il n’est pas à te place, mais si une croute est présente… Une légère pression devrait te faire ne serait-ce qu’un peu tiquer.

Ace relâche ton bras, va prendre quelques notes sur un calepin et il se met à réfléchir, mais aucun cas de ce genre ne lui revint en mémoire ni dans les notes de ses prédécesseurs.

« C’est étranger, c’est la première fois que je vois une blessure suivant aussi bien une constellation, quelque chose est peut-être rentré en contact avec. C’est bien arrivé avec celles des Douze, mais j’imagine que tu ne ressens aucune différence intérieurement ? » Questions qui peuvent paraître bizarre, mais indispensable…

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Ses gestes étaient précis, aucunement mal placé. Une intention scientifique, une envie de comprendre.
Une fois la consultation finie, le Gémeau se mit à écrire des notes précises, chacune de tes paroles sur ce phénomène inédit.

« Nous avons peut-être affaire à un monstre qui se nourrit de nos constellations ou encore qui a un lien directement avec nous, voir toi. J’irais me renseigner auprès des autres participants si quelqu’un d’autre à ressenti de telles sensations. Si ce n’est pas le cas, nous aurons déjà une piste plus précise. » On continue de gribouiller tout ce qui nous passe par la tête.

Tu voulais y retourner ?

« N’y va pas seul. Ce n’est pas impossible que la sensation devienne plus intense au fil des minutes que tu restes à ses côtés. » Il se tapote un peu le crayon sur le menton.

« Si tu y retournes, préviens-moi. Je viendrais avec toi. Voir le phénomène directement sous mes yeux pourrait m’aider, on ne sait jamais ce qu’un scientifique pourra détecter. Et surtout, s’il t’arrive quelque chose, je pourrais te défendre. » Parce que malgré qu’il ne soit pas de votre groupe, Ace restait l’un des douze.

Et se battre ne lui avait jamais fait peur.
Son carnet posé, ses notes étaient terminées. De tes paroles, il ne pouvait plus rien tirer et c’est en observant qu’on apprenait.

Peut-être que le monde allait progresser, avancer… Et c’est ce qu’Ace voulait : que vous arrêtiez de stagner.
Après tout… Il n’avait pas pris cette place pour rien.

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