Mission : Reconstruction de la ville et une découverte

Suite aux événements qui avaient impacté Aurora précédemment, la ville avait été sans dessus-dessous pendant plusieurs jours. Les décombres des combats jonchaient les rues du centre-ville, empêchant la bonne circulation des secours à la recherche d’éventuels rescapés. La grande place centrale ne ressemblait plus à ce que Maximilien avait si bien connu. Elle avait désormais revêtu une parure de troubles et de désespoir.

Au milieu de tout ce capharnaüm, Maximilian avait souhaité se rendre utile ; tendre une main à l’avenir et réparer ce qui pouvait l’être dans cette cité qu’il aimait tant. C'est pourquoi il se retrouvait à œuvrer au dégagement des ruines, et ainsi pouvoir reconstruire une nouvelle Aurora, plus forte.

Pourtant, le travail d’envergure se profilant face à lui n’était vraiment pas son point fort. Il aimait beaucoup la restauration, évidemment, mais son domaine était plutôt de l’ordre du travail de précision. Ici, il était en terre inconnue.

S’attelant tout de même à la tâche qu’on lui avait confié et armé de quelques outils, Maximilian avait commencé à déblayer des gravats et autres objets quelconques. Des souvenirs de la vie humaine, de ses voisins, habitants de la belle Aurora, qui, aujourd'hui, était au plus bas, mais qui demain, renaîtrait de ses cendres, il en était persuadé.

« — J'ai besoin d'aide par ici ! On a un survivant ! »

À l'entente de cette phrase, plusieurs personnes c'étaient précipité en direction de l'appel, et par une curiosité déplacée, Maximilian suivit le mouvement. Sous le pan d'un mur écroulé, se trouvait une jeune fille. Elle semblait affaiblie, les jambes coincées sous les décombres. Maximilian ne savait comment elle avait pu survivre, mais sa vie si fragile ne semblait tenir qu'à un fil.

Il fallut attendre un moment avant de pouvoir la faire sortir des gravats. Des secours précaires étaient venus la prendre en charge, mais ceux-ci manquaient cruellement de mains avec les incidents récents. Il fut donc décidé que ce seraient eux qui accompagneraient la demoiselle à l'hôpital. Un regard qui se croise et voilà Maximilian tout désigné à la tâche.

Ne refusant l'ordre, il s'approcha de la jeune fille. Elle semblait consciente mais bien faible. Maximilian n'aimait pas voir ces gens souffrir de la sorte ; aussi, il se décida à lui demander son prénom d'une voix qu'il espérait douce et rassurante.